Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

L'aventure continue !
Partagez

Je suis morte. Une fois. Puis je suis née. Deux fois.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Magéia

Magéia

Localisation : Chez moi ou dans les catacombes d'Athènes...
Occupation : Maîtriser mes pouvoirs...
Humeur : Vivante ?
Date d'inscription : 16/09/2016
Messages : 19
Double compte : Artémis

Feuille de personnage
Attaque: 0
Défense: 0

Je suis morte. Une fois. Puis je suis née. Deux fois. Empty
MessageSujet: Je suis morte. Une fois. Puis je suis née. Deux fois. Je suis morte. Une fois. Puis je suis née. Deux fois. Icon_minitime1Mar 20 Déc 2016 - 19:09


   Magéia
 

I- Carte d'identité
  


Type: demi-déesse
Nom: Magéia
Surnom: l'enfant des Enfers ou Magie... Autant dire que je préfère Magie.
Cité d'origine: Athènes
Métier: Hum... Magicienne ?
Talents (éventuellement magiques): Et c'est là qu'on arrive à la partie compliquée. En tant que fille d'Hécate, déesse de la magie, je peux faire apparaître et disparaître ce que je veux et quand je veux et me métamorphoser quand je suis au meilleur forme. Le problème, c'est que tout ce pouvoir me fatigue très vite, et je n'arrive pas toujours à le contrôler...
Dieux vénérés en particulier: Ma Maman ? Ma partie mortelle se contenterait de vénérer chaque dieu, de peur de finir comme Hippolyte, fils de Thésée, par exemple... Mais ma partie déesse m'a appris à ne pas les craindre (dans la mesure du possible) et surtout à les connaître réellement. C'est pourquoi je dirais que je vénère Hadès et Thanatos. Moi ? Un problème avec la mort ? Je vois pas de quoi vous parlez...
Particularités: La première particularité que j'ai se trouve dans mon prénom. Mes parents était sûrement dans un jour heureux et comique puisque Μαγεια signifie « Magie » en grec...  La seconde est que je suis une des rares personnes à être ressortie des Enfers...






II- Vous, votre vie, votre oeuvre.


HISTOIRE

 Oui, ressortie. Je suis morte. Une fois. Du coup je suis née... Deux fois.

Ma première vie commença à Athènes. Ma mère resta avec mon père et moi lors de ma première année puis nous abandonna pour retourner à ses divines occupations. Evidemment, elle revenait le plus souvent possible nous voir, prendre soin de moi, mais j'aurais aimé l'avoir à mes côtés tous les jours...
Plus je grandissais, plus mes pouvoirs prenaient d'ampleur. Je commençais à effrayer mon entourage, en particulier mon père. La seule personne qui osait m'approcher s'appelait Cléa, elle avait mon âge et fuyait souvent son grand gynécée pour venir jouer avec moi, dans ma pauvre petite maison au pied de l'acropole. Personne ne comprenait pourquoi la jeune riche se sauvait pour passer du temps avec « l'enfant des Enfers », comme les athéniens m'appelaient à l'époque... Manqué, pas le bon parent. Seule Cléa savait qui m'avait donné la vie, elle disait trouver cela fascinant et mystérieux. Voilà. Elle me trouvait « fascinante et mystérieuse ». Nous avions sept ans lorsque nous nous sommes rencontrées, dans la rue. Elle suivait sa nourrice au marché et elle a trébuché sur une de mes créations, un petit bonhomme que j'avais fabriqué avec de l'argile trouvé par terre. Je n'avais jamais eu de nourrice. La sienne la tira par le bras en lui recommandant de ne pas s'approcher de moi, je lui faisais peur ! Ce n'était pas la seule, de toute manière... Les yeux bruns de la petite Cléa me lancèrent un regard désolé et elle se détourna. Je ne pensais plus la revoir, mais elle accourrait quelques minutes plus tard. Elle s'excusa pour ma créature d'argile, qu'elle avait brisé en tombant, mais je ne lui en voulais pas, je pouvais la reconstruire. Les étoiles que je repérais dans ses prunelles à la vue du nouvel objet marquèrent le début de notre amitié.
Cependant, deux ans plus tard, alors que ma noble amie était venue me rejoindre, mon père nous surpris à utiliser la magie. J'étais allongée sur le sol frais et faisais léviter l'invitée clandestine au dessus de moi. Elle riait tellement qu'elle en réveilla mon père qui, épouvanté par la scène qui se déroulait sous ses yeux, me chassa de chez lui. Le lendemain, il allait trouver le père de ma camarade et lui raconta ce qu'il avait vu. La seule chose que je pus apprendre, c'est que Cléa était désormais sous protection jour et nuit et ne sortait jamais ni seule, ni sans autorisation.

Nous avions neuf ans.

Dès lors, je vagabondais dans les rues de la cité d'Athéna, sans but précis, à la recherche d'un foyer accueillant. Mais bien sûr, personne ne voulait d'une petite pauvre, abandonnée, et dont la rumeur disait qu'elle avait failli tuer une fille de la noblesse. C'est beau comme un simple jeu peu se transformer, de bouche à oreille, en un horrible meurtre prémédité... J'ai fini par me réfugiée dans les catacombes. Pendant quatre ans, je me nourrissais de fruits et de pain que je volais au marché, cachée dans la pénombre humide des sous-sols athéniens. L'année de mes quinze ans, alors que je sortais chaparder de quoi manger, un commerçant me pris la main dans le sac. Il attrapa son épée et se levait en hurlant au vol. Certains hommes me poursuivirent pour reprendre la miche qui faisait l'honneur de leur collègue. Dans la panique, je lançais un sort contre mes assaillants mais n'ayant pas utiliser mes capacités – autre que pour m'éclairer dans le dédale sou-terrain – depuis le jour où mon géniteur me chassa, je tuais un des individus en l'envoyant trop fort contre un mur. Nous avions tous entendu ses os craquer et son dernier souffle se perdre dans la chaude journée d'été. Je m'arrêtais, étant moi-même tétanisée par ce que je venais de faire. L'un des hommes profita de ma stupeur pour m'enfoncer son glaive dans le ventre. Mon corps tomba. Mes yeux se fermèrent sur un figure brune, froide. Thanatos.

Quelqu'un avait dû me donner les honneurs funèbres puisque je trouvai facilement mon chemin jusqu'à Charon. Pendant quatorze ans, je n'eus presque aucun contact avec ma mère et le peu de fois que je l'avais vu, elle était stricte voire froide - j'en étais venue à me demander si elle m'aimais vraiment... A ma mort, elle m’accueillit dans l'Hadès comme si elle voulait que je lui pardonne son silence... Elle était drôle. Comment lui pardonner ce sentiment d'abandon ? Comment lui pardonner son inaction, lorsque mon père m'a renvoyé ? Lorsque je me suis vue refuser toute les portes des « oichai » de la cité ? Lorsque je n'ai pas su contrôler ma force ? Lorsque le commerçant m'a tué... ? Je savais qu'elle avait été là le plus possible pour moi, mais à mes yeux, ce n'avait pas été assez...
Normalement, les Mortels oubliaient petit à petit leur vie passée lorsqu'ils franchissaient les Portes de la Mort. C'est peut être grâce à ma condition divine que je me rappelais de tout... A mon plus grand désarroi. Dans l'Hadès, j'étais placée à Asphodèle, ce qui m'étonna fortement d'ailleurs, vu la façon dont les vivants me traitaient, j'avais fini par croire que je finirais aux côtés de Sisyphe, Tantale et autres Mortels persécutés pour l'éternité dans le Tartare. C'est donc aux Enfers que je rencontrai réellement Thanatos et le maître des lieux, Hadès. Eux au moins répondaient quand je leur parlais... Enfin, dans la mesure où leur sociabilité légendaire les autorisait à le faire. Surtout, ils étaient les seuls à ne pas avoir peur de ma différence... Peut être était-ce uniquement parce qu'ils étaient infiniment plus puissant que moi mais à vrai dire, je m'en fichais. Je n'avais pas accès à toute ma magie ici, évidemment, mais assez pour m'occuper dans l'immensité morbide qui m'entourait. Je ne sais pas combien de temps je suis restée à errer comme ça, j'ai perdu la notion du temps depuis... Un jour, un des sbires du seigneur du Monde Souterrain vint à ma rencontre, disant que quelqu'un m'attendait au Palais. Dubitative, je suivais l'esprit et me retrouvai nez à nez avec Hécate. Et elle avait trouvé une façon de renouer avec sa mortelle de fille : après de longues et houleuses conversations avec son cousin, elle m'avait obtenue un ticket de sortie direction le monde des vivants. Merci Maman !

A la surface, je ne pus m'empêcher de la prendre dans mes bras, reconnaissante. Je ne me plaignais pas des Enfers, personne ne me dérangeait là bas, mais mourir à quinze ans... Ce n'était pas vraiment dans mes plans d'origine. Cette fois, Hécate fit en sorte de prendre soin de moi. Elle m'offrait ma propre « oicha », à l'extérieur de la ville, et m'aida à récupérer la maîtrise perdue de mes capacités. C'était bien mieux comme cela.
Parfois, je retournais dans mes catacombes, souvenir de ma première vie, en me demandant ce qu'était devenu Cléa. J'avais bien passé une vingtaine d'années dans le monde des Morts... Etait-elle mariée maintenant ? Vivait-elle toujours ici ? Avait-elle eut vent de mon funeste destin ? Se souvenait-elle même de moi... ?

Maintenant, j'ai dix-sept ans. Enfin... Trente sept. Et je mène une vie solitaire, attendant les visites de ma mère, seuls instants où je souris vraiment.



PERSONNALITÉ

Magéia est une personne complexe. Elle est très solitaire mais c'est principalement parce qu'elle s'est fait rejeter par tous tout au long de sa courte première vie. Elle est très calme et réfléchie mais aussi très sensible. Sa vie passée la met à fleur de peau et parfois, les souvenirs lui arrachent quelques larmes. Aujourd'hui, elle a très peur d'accorder sa confiance à quelqu'un (autre qu'aux trois dieux qu'elle a côtoyés) et se braque facilement lorsqu'on lui adresse la parole. Sa plus grande peur est qu'un athénien la reconnaisse et que le cadeau de sa mère ne se métamorphose en poison. Ils criaient déjà au scandale avant, alors si l'un d'entre eux l'aperçoit dans un corps d'adolescente bien en vie alors qu'elle était censée déambuler sans but dans le Royaume d'Hadès... !
D'un autre côté, elle devient une adolescente joviale et rieuse lorsqu'elle est avec sa mère. Toujours une blague à sortir, un tour à jouer. Lorsque Hécate lui apprend la magie, elle est très consciencieuse et s'applique de tout son cœur. Le sourire de sa mère la rempli de joie, elle l'aime plus que tout.
Parfois, la nostalgie des Enfers la prend (oui, oui. C'est possible.) et une ombre amusée passe sur son visage : la mort est un meilleur souvenir que la vie...



PHYSIQUE

Les cheveux noirs de son père et les yeux gris clair de sa mère. Magéia paraissait déjà fantomatique, même avant sa mort. Sa peau est très blanche, dû au fait qu'elle a très longtemps vécue dans le noir. Elle est petite et fine, se fondant facilement dans le décor lorsqu'elle veut chiper quelque chose dans une boutique... Depuis sa mort, son apparence n'a pas vraiment changé, si ce n'est la couleur de ses yeux, qui sont maintenant dorés... Pourquoi ? Excellente question. Mais ce n'est pas comme si nous avions beaucoup de mort-vivants pour comparer !
Niveau vêtements, ils ont toujours été très simples lors de sa première vie : de la laine et du lin, de couleur naturelle puisque son père ne pouvait pas payer de tissu pigmenté. Maintenant, elle porte de somptueuses robes noires et pourpres, cadeaux d'Hécate, et un châle tout aussi foncé sur la tête, pour cacher son visage, lorsque la revenante doit se rendre en ville.




III- Hep, vous là bas, avec le clavier ! Papiers.


(Bienvenue ♫ ! Tout est facultatif, bien sûr.)
Petit nom: Maya
Pourquoi avez vous choisi ce personnage ? Un matin de septembre, je discutais avec Laurine (alias Icare, alias Atalante, alias Morphée) du parent divin qu'on aimerait avoir. Hadès était le grand gagnant de notre réflexion philosophique mais en rentrant des cours, j'étais en train de lire « The Trials Of Apollo » (« Les Travaux d'Apollon » en français) et d'un coup, j'ai lâché mon bouquin et je me suis dit : il faut que je crée une fille d'Hécate morte-vivante. Du coup... J'ai passé le reste de la journée à donner forme à ce personnage ! :3
Comment avez vous découvert le forum ? Je dirais bien « grâce à Artémis » mais bon... Je passerais pour une schizophrène ! Alors bon, voici la vérité, un peu moins drôle : j'ai demandé à Google, le dieu du monde moderne !
Avez-vous lu le règlement ? Non, mais je ne respecte en toute occasion que le code d'honneur des chevaliers, donc, hein, me soulez pas. (et désolée... Je peux pas faire de voix bourrue...!)
Un commentaire sur le forum ? le nouveau design me fait me sentir chez moi... Aux enfers...! *-*

N'oubliez pas d'entrer le lien de votre fiche dans votre profil sans plus attendre !!!

Fiche codée par Umi sur Epicode.
  
Revenir en haut Aller en bas
http://img-cache.cdn.gaiaonline.com/68860b120cfd1b6f15a091ed740c
Hadès

Hadès

Localisation : Eh oui, j'ai un trône en os. Qui dit mieux ?
Occupation : Je regarde vos petites mines déconfites et j'écoute vos doléances avec un air ennuyé
Date d'inscription : 21/05/2013
Messages : 1515
Double compte : Macaria

Feuille de personnage
Attaque: 0
Défense: 0

Je suis morte. Une fois. Puis je suis née. Deux fois. Empty
MessageSujet: Re: Je suis morte. Une fois. Puis je suis née. Deux fois. Je suis morte. Une fois. Puis je suis née. Deux fois. Icon_minitime1Jeu 22 Déc 2016 - 13:40

Merci pour la maj ! :D

Je remplace tes deux fiches, n'oublie pas de mettre à jour le lien dans ton profil ! :3
Revenir en haut Aller en bas
https://olympustales.pro-forum.fr/t706-pleased-to-meet-you-hope-y

Je suis morte. Une fois. Puis je suis née. Deux fois.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» La Reine est morte !
» J'épouse, j'adopte et puis je tue
» Pénélope Pas morte, mais Amoureuse.
» Echo - Je ne suis que ce que vous avez fait de moi..
» Non, j'suis pas une poiscaille (Pv Popo)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Olympus Tales ::  :: Présentations :: Fiches validées-