Nom: Ilia Surnom: Lili Type: Humaine (demi-déesse) Âge: 21 ans Cité d'origine: Delphes Métier: Prêtresse, chasseuse et mercenaire à ses heures perdues (oui, elle a beaucoup d'activités) Talents (éventuellement magiques): - Ilia est capable d'utiliser la lumière qui l'entoure pour créer de petits objets. Elle utilise notamment cette capacité pour créer des flèches quand elle n'en a plus dans son carquois. Ce talent ne peut être utilisé que le jour, Ilia est incapable d'utiliser la lumière de la lune. - Ilia possède également un certain talent naturel pour le tir à l'arc. Dieux vénérés en particulier: Apollon, évidemment. Particularités:  Ses yeux sont brun-dorés. Ils deviennent un peu plus doré lorsqu'elle utilise ses pouvoirs.

HISTOIRE

– Plus vite, allez, plus vite !

Les cris de mes amis font échos au martellement des sabots de nos chevaux sur les feuilles mortes et autres morceaux de bois formant le sol de la forêt.

– Ce cerf est drôlement rapide ! Ilia, tu peux l’avoir ? Me crie Aeos qui galope à côté de moi.
– C’est comme si c’était fait, répondis-je.

C’est vrai, ce cerf est rapide. Mais il ne le sera pas autant que ma flèche.

Les talons bien enfoncés dans la croupe de mon cheval, le bas du corps stable par l’habitude et l’entraînement, je laisse mon bras droit passer derrière mon dos et attraper l’une des flèches qui dépasse de mon carquois. Il me faut moins d’une seconde pour me préparer à tirer. Une fois la flèche en place, je vise et tire.

Un instant plus tard, le cerf tombe au sol. Les hurlements de joie de mes trois amis résonnent alors dans la forêt alors que nous ralentissons nos montures pour nous arrêter au niveau de l’animal.

– Mort, déclare Nataé. La flèche a transpercé le cerveau. Bien joué Ilia.

D’un geste expert, Nataé, aidé par Aeos et Elios, attache notre prise à son cheval. Il ne nous reste plus qu’à retourner à Delphes. Une fois passé le portail de la ville Kalia, court à notre rencontre. A la seconde où Nataé touche le sol, elle se jette dans ses bras comme la fiancée attentionnée qu’elle a toujours su être.

– Bravo, je vois que vous avez encore fais une belle prise aujourd’hui, s’exclame l’autre fille du groupe.
– Ça me fais mal de l’admettre mais sans le talent de notre chère Ilia au tir à l’arc, on ne l’aurait sans doute jamais eu, répond Aeos.
– Tu aurais dû voir Aeos essayer d’attraper ce cerf à pied avec sa lance. C’était ridicule, s’esclaffe Nataé.
– Eh !

Comme à leur habitude, ces deux-là s’engueulent à grand coups de voix tandis qu’Elios attend gentiment sur le bord que son frère veuille bien se calmer. Quelques minutes plus tard, les jumeaux finissent par prendre la bête pour la faire examiner aux autres chasseurs, emmenant les chevaux par la même occasion, pendant que Nataé et Kalia rentrent chez eux après un signe dans ma direction.

Oh, mais je ne me suis même pas présentée ! Je m’appelle Ilia. Mon nom est un dérivé féminin de « Ilios » qui signifie « Soleil » dans notre langue. Je ne sais pas si je suis vraiment ce qu’on peut appeler une personne solaire mais j’essaie de faire de mon mieux. Ce dont je suis sûre, en revanche, c’est que je suis un vrai soleil pour ma mère. Je me suis souvent posé des questions sur son amour maternel débordant. Particulièrement depuis que j’ai failli la tuer à l’âge de six ans. C’était un incident, je vous jure. Un incident comportant une grosse crise de colère et une volée de flèches de lumière. Je vous raconterai cette histoire une autre fois.

Malheureusement, ce genre de choses peut arriver quand on donne naissance à une demi-déesse. Ah, oui, je ne vous ai pas encore parlé de ça. Ma mère est donc une simple habitante de Delphes, une prêtresse du temple d’Apollon pour être exacte, mais mon père, lui, est le dieu Apollon en personne. Je l’ai appris très rapidement. Peut-être même dès que j’ai eu l’âge de comprendre la notion de dieux. J’avais déjà vu mon père étant tout petite. Il venait de temps en temps, voir comment j’allais, et essayer de me faire un petit frère ou une petite sœur, d’après les histoires de mes voisins.

Enfin bref, parlons plutôt du présent. J’ai eu beaucoup de mal à me remettre de cette « tentative de matricide ». Malgré tout le réconfort qu’essayait de m’apporter ma mère, qui devait être la plus choquée d’entre nous deux, psychologiquement, c’était dur. D’autant plus quand des rumeurs ont commencées à se répandre, disant que j’étais une sorte de monstre. Heureusement, les rumeurs se sont vites arrêtées quand, par je ne sais quel miracle, une nouvelle rumeur disant que j’étais une fille d’Apollon a commencé à courir. Apollon étant le dieu tutélaire de Delphes, personne n’a osé s’en prendre de nouveau à moi. Du moins jusqu’à ce que j’atteigne la majorité.

Entre-temps, j’avais néanmoins appris à m’endurcir. Mes amis étaient là pour moi, ma mère était là pour moi, quelques prêtresses n’hésitaient pas à m’expliquer en long et large à quel point j’avais de la chance et puis, il y avait mon père. Alors certes, ce n’est pas le parent le plus présent de l’univers. Si je le vois deux fois dans l’année, c’est franchement pas mal, mais il a été là pour moi dans les moments les plus cruciaux et, au fond, je ne peux pas lui en vouloir de ne jamais être là. Après tout, c’est un dieu. Vous voyez un dieu vivre tranquillement sa vie dans une ville humaine avec une femme et des enfants ? Non, c’est impensable.

D’autant plus que certains parents mortels n’hésitent pas à abandonner épouse et bébé avant même que celui-ci soit né. Au moins, j’ai l’avantage de parfaitement savoir que mon père est un coureur de jupons. A se demander comment ma mère est tombée dans le panneau. C’est pourtant une femme intelligente.

Bref, pour en revenir un peu à l’actuel, je suis officiellement prêtresse au temple de mon père. Néanmoins, ce travail ne me satisfait pas. Je le fais plus pour faire plaisir à ma mère et à la cité qu’autre chose. Entendre des dizaines de personnes prier et raconter à quel point mon père est extraordinaire toute la journée finit par devenir usant. Voilà pourquoi je passe mes fins de journées et mes jours de congés à chasser dans les bois alentours, avec mes amis. A vrai dire, aucun d’entre nous n’est réellement chasseur mais comme on rapporte du gibier, les véritables chasseurs ne disent rien. Les jumeaux sont gardes, Nataé est forgeron et Kalia est couturière.

Nous finissons même par avoir une certaine réputation. Si bien, qu’on nous propose parfois des tâches particulières, payées. Chasser un animal particulier, un monstre qui embête la Cité ou un village voisin. C’est assez rare mais assez intéressant pour être remarqué.

Bon, je crois avoir tout dit. Je dois maintenant me dépêcher de rejoindre ma mère pour diner. À bientôt j’espère !

PERSONNALITÉ

Passons, à présent, à ma personnalité. Eh bien, si je devais me décrire en quelques mots, je dirais que je suis de nature enthousiaste, plutôt joyeuse et positive. Enfin, depuis quelques années seulement. Comme je vous l’ai déjà dit, j’ai eu ma période d’obscurité. Faire sans cesse des cauchemars me rappelant que j’ai failli tuer ma propre mère ne m’aidais pas à être heureuse. Je broyais du noir constamment et rien n’arrivais à me dérider. Heureusement, j’ai réussi à traverser cette mauvaise passe et à me rapprocher un peu plus de la personne solaire que ma mère voit en moi.

Sinon, je suis assez patiente et calculatrice dans ma manière de faire les choses. C’est sans doute une conséquence du temps passé à m’entraîner au tir à l’arc. Il faut savoir être patient pour exécuter les bons gestes et ne pas louper sa cible. Aujourd’hui, je tire beaucoup plus rapidement mais la patience a su rester dans mes traits de caractère.

Pour finir, je dirai que je suis assez sentimentale, peut-être même trop. Je suis très proche de mes amis et de ma mère et je sais que leur disparition pourrait me détruire. Il est vrai que j’aime tirer et chevaucher mais si un jour je dois me battre plus sérieusement, je ne le ferai pas par plaisir. Je le ferai pour protéger les personnes qui comptent pour moi. C’est peut-être pour ça que je n’arrive pas à en vouloir trop à mon père. Au fond, il a beau être aux abonnés absents, il reste mon père et je ne peux que l’aimer pour ça.

PHYSIQUE

Je vais peut-être vous décevoir mais je me trouve physiquement très banale. Eh oui, descendre d’un dieu, fut-il Apollon, ne fais pas forcément de moi un mannequin digne d’être prise pour modèle pour une peinture ou une sculpture. De taille moyenne, je mesure un mètre soixante-cinq pour cinquante-six kilos. Je suis assez fine, mes formes sont assez banales également, mais des heures d’entraînement au tir et à cheval ont fini par me muscler les bras et les jambes. Je ne suis pas pour autant une grande athlète. Je hais littéralement courir. Peut-être est-ce un effet secondaire de mon goût pour le tir à l’arc et l’équitation.

Mes cheveux sont mi-longs, châtains et souvent attachés en queue de cheval ou en chignon. A vrai dire, je n’aime pas particulièrement m’attacher les cheveux mais c’est conseillé quand on est toute la journée au contact de voyageurs provenant du pays tout entier. Delphes est une ville très touristique et, nombreux sont ceux qui font la queue chaque jour pour pouvoir prier au temple d’Apollon ou voir la pythie.

Le seul point un peu intéressant de mon anatomie, ce sont mes yeux. En temps normal ils ont une teinte brune-ambrée mais il arrive que, pendant que j’utilise mes pouvoirs, l’ambré prenne le pas jusqu’à ce que mes iris soient totalement dorés. Ma mère me dit, qu’à ce moment-là, ils ressemblent à deux petits soleils. Je vous jure, elle me désespère…

(Bienvenue ♫ ! Tout est facultatif, bien sûr.)
Petit nom: Gaëlle
Pourquoi avez vous choisi ce personnage ? Etant donné que mon personnage est un inventé, je ne sais pas si je dois répondre à cette question mais s'il le fallait je dirai qu'Apollon est mon dieu préféré et que j'adore l'ambivalence possible grâce aux demi-dieux.
Comment avez vous découvert le forum ? Hum, google il me semble.
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