Il est rare qu'on me trouve à Athènes, surtout à une heure pareille de la journée. En effet, le nombre de gens présents sur le marché était impressionnat, à tel point qu'il devenait difficile de circuler dans les rues. Je venais juste de sortir d'une boutique lorsque les gens commencèrent à affluer. J'étais allée acheter un objet très précieux : un arc bénit par Artémis elle-même. Dès que je l'ai vu, je me suis promise de l'acheter.

- Combien pour cet arc ?

- C'est un objet d'une grande valeur mademoiselle. Et surtout pas à la portée financière de quelqu'un comme vous ...

Je fronçai les sourcils tout en regardant l'objet, penseuse. De ma besace, je sortis une petite biche et plusieurs lapins et les posai sur le comptoir.

- Qu'est ce qu'il vous faut de plus ? De l'argent ? Encore du gibier ? ...

Le marchand écuarquilla les yeux. Certe, le gibier a une grande valeur. mais serait-ce assez ? Je revenais justement d'une partie de chasse, et on peut dire qu'elle avait été bonne ! Je venais de poser tous les fruits de ma chasse sur le comptoir. Moi qui m'étais dit que j'aurais de quoi manger ce soir, je devrai trouver autre chose ... Quoi qu'il en soit, si j'arrive à acheter cet arc, il me sera facile de tirer sur d'autres gibiers que ceux-ci.

- Je ... Peut-être une trentaine de zeux d'or avec ... insista le commerçant.

Je roulai les yeux, exaspérée, et sortis ma bourse remplie à moitié. J'en sortis une poignée et la lançai au marchand.

- Satisfait ? Silence. Merci beaucoup pour votre bonne volonté, dis.je d'un ton ironique à l'homme.

Je pris l'amre en or et le carquois qui allait avec et sortit de la boutique. L'arc était manifique. Il était finement décoré et luisait à la lumière du soleil. Du bout des doigts, je pouvais presque sentir le pouvoir de la déesse chasseresse donné à l'arme. C'est un objet prodigieux qui me tardait d'essayer. Je jouai quelques instants avec la corde, essayai de viser sans flèche. Aucun doute, cet arc a bien été béni pas Artémis.

Et me voilà, essayant de me frayer un chemin dans le marché pour rejopindre la forêt. Les gens se pressaient autour des échoppes et il était presque impossible de voir les pauvres marchands croulant sous les demandes des clients. J'esquissai un petit rire. Pas besoin pour moi d'acheter de la viande chez le boucher, étant chasseresse, je n'ai aucun mal à me fournir du gibier, surtout maintenant que j'avais l'arme magique. J'entrai dans la place, là où la foule était la plus dense. Je jouai des coudes en soulevants des indignations sur mon passage.

Un fois arrivée de l'autre côté, je pus enfin reprendre mon souffle. Je jetai un dernier coup d'oeil vers la foule et c'est là que je la vis. Une jeune fille, à quelques mètres de là, venait d'attraper mon regard. Elle disparut vite derrière les personnes présentes devant elle. Et même si jke ne l'avais aperçue qu'un quart de seconde, j'étais certaine de la connaître. C'est alors que je me souvins. Cette jeune fille était celle que j'avais rencontrée par hasard dans la forêt, il y avait quelques nuits de celà. Pas étonnant que je ne la reconnaissais pas, il faisait très noir malgré la lumière de la pleine lune qui nous éclairait cette nuit-là.
Je regardai une dernière fois l'arc puis l'enfilai sur mon dos, rejoignant ainsi mon nouveau carquois, et entrepris de rattraper la jeune fille. Comment s'appelait-elle déjà ? Ah oui, Eleanorà ! Je pris une grnade bouffée d'air et me jeté dans la foule.

- Pardon ! Excusez-moi ! Laissez-moi passer !

Une fois à sa hauteur, je posai ma main sur son épaule et elle se retourna instantanément. Je m'arrêtai et essayai de rester en place malgré les dizaines de personnes qui me bousculaient et me faisaient reculer.

- On se connaît ? Non ? ...

Je ne savais pas si c'était elle. Je ne me rappelle plus bine d'elle. Je ne l'ai croisée qu'une fois après tout ... Mais qu'est ce que je risque ? Juste qu'elle me dise "non, désolé, je ne vous ai jamais vu. Vous devez me confondre avec quelqu'un d'autre". Dans ce cas là (qui risquait fort d'arriver), je pesterait contre moi-même de m'être trompée et je retournerais dans les bois pour essayer mon arc.

Une personne plus puissante que les autres me bouscula et me fit tomber en avant. Je me rattrapai de justesse et, agassée, je proposai à la jeune fille :

- Tu ne voudrais pas aller à l'écart de cette foule ? On sera mieux pour discuter.

je la pris par la main et, pendant un insant, je crus qu'elle allait crier qu'on l'enlevait s'il ne s'agissait pas d'Eléanorà. Mais elle ne dit rien.

Une fois dans une des deux ruelles qui joignaient la place, je pris le temps de l'observer, et une pensée me traversa l'esprit :

*C'est elle ...*

La jeune fille était comme dans mes souvenirs. Il faut tout de même dire que peu de temps s'était écoulé depuis notre première rencontre. Eleanorà me demanda, craintive :

- On ne sait pas déjà rencontrer ?

Puis, la jeune fille baissa la tête, comme si elle avait peur. Je ne m'attendais pas à cette question et il fallait avouer que je fus un peu déçue. Je m'attendais à ce qu'elle me reconnaisse au moins, comme je l'avais reconnue sur la place pourtant bondée. Pourtant, je lui répondis avec une voix douce et rassurante :

"Si, en effet. c'était dans la forêt, il y a quelques semaines. C'était la nuit alors je ne suis pas sûr que tu sois la bonne personne ... Te nommes-tu Eléanorà ? Si ce n'est pas le cas, je vous fait toutes mes excuses. Sinon, je me nomme Atalante.

Je me mordis les lèvres à l'idée qu'il ne s'agisse pas d'elle. Pourtant j'en étais intimement convaincue. Mais le doute me saisit. la jeune fille ne dit rien durant quelques instants et je pris ce silence pour une confirmation de son identité. je lui fis une proposition :

"Tu ne voudrais pas aller dans un endroit plus calme, on l'on pourrait s'entendre ? Aller boire un verre quelque part où bien ... dans la forêt"

J'espérait qu'elle choisirait la deuxième proposition mais aller boire un verre ne me dérangeait pas non plus. En tout cas peut importe l'endroit, pourvu que l'on soit au calme pour discuter. Et le risque d'aller dans un bistrot était de nouveau la foule présente à l'intérieur. De plus, j'avais une irrésistible envie de tester mon nouvel arc.

J'attendais sa réponse avec impatience. Selon celle-ci, je saurai si je me suis trompée de personne ou pas. Soit elle me répondait "ah oui, je me souviens. Je suis effectivement Eléanorà" ou bien "Je ne sais pas qui vous êtes, laissez-moi le paix". Je me mordillai les lèvres pour qu'elle me donne la première réponse. Elle mit fin à ce suspense lorsqu'elle me répondit :

"Allons dans la forêt. Je préfère aller là-bas."

Je lui adressai mon plus beau sourire. Enfin la réponse que j'attendais. Nous sortîmes de la place qui se remplissait encore et toujours, pour prendre le chemin de la forêt. Je suivais la jeune fille, heureuse d'avoir retrouvé une personne connue. Mais la seule chose qui occupait mon esprit, c'était l'envie d'essayer mon nouvel arc qui se trouvait toujours dans mon dos. Il fallait croire que la jeune fille l'avait aussi remarqué puisqu'elle me demanda :

"Où l’as-tu acheté ? Il est magnifique."

Je lui souris en retirant mon arc de sa place dans mon dos. Je le regardai et le détaillai quelques secondes. Il était vraiment magnifique. Je reportai mon regard vers Eléanorà.

"Je l'ai acheté très cher dans une boutique d'Athènes. Le vendeur m'a dit qu'il avait été béni par la déesse Artémis elle-même. J'espère juste que c'est vrai ..."

Je sortis une flèche de mon carquois et l'encochai. Je cherchai une cible petite et éloignée, ce qui rendrait plus difficile la chose. Je trouvai un petit creux dans un arbre situé à une centaine de mètres de à. Je le fis savoir à Eléanorà et portai la corde à mon œil. Je ne pense pas être capable de mettre dans le mille, même si je suis une bonne archère. Je retins mon souffle. Cet arc devait faire ses preuves. Je lâchai la corde et la flèche filât vers la cible. Lorsque je fus sûr que la flèche s'était fichée dans un obstacle, je me précipitai vers le tronc d'arbre que j'avis visé. Et dans le petit creux qui l'entaillait se trouvait ma flèche. Je souris en regardant la jeune fille arriver et lui montrer la cible. Je souris et rigolai. Je n'arrivais pas y croire. Comment était-ce possible ? Cet arc avait réussi son test. Il s'agissait bien d'une arme bénie par la déesse de la chasse. Je sortis la flèche de l'arbre et la rangeai à son endroit initial. Je n'avais qu'une seule envie : tirer d'autres flèches sur des cibles impossibles à atteindre. Je regardai Eléanorà que j'avais oublié durant quelques secondes. Je m'expliquai :

"Désolé, c'est la première fois que je l'essaie et ..."

Je ne savais pas quoi ajouter d'autre. Je m'adossai à l'arbre et soupirai. Je me sentais bien.

Atalante me répondit :

- Je l’ai acheté très cher dans une boutique d’Athènes. Le vendeur m’a dit qu’il avait été béni par la déesse Artémis elle-même. J’espère juste que c’est vrai…

Elle s’occupas un peu avec son arc pendant que moi je regardais les arbres à la recherche de quelque chose à manger parce que je commençais a avoir un peu faim. C’est alors que j’entendis une flèche se ficher dans le bois d’un arbre assez loin. Je suivie Atalante et vis qu’elle venait de tirer dans le trou d’un arbre. Son tir était parfais. Elle souriais et rigolais à la fois. Elle m’adressa un regard et ajoutas :

- Désolé, c’est la premier fois que je l’essaie et…

Elle ne termina pas ça phrase et s’adossa à l’arbre en soupirant. Je commençais vraiment à avoir faim et c’est à ce moment là que mon ventre émit un drôle de bruit entre le rugissement et le cri. J’étais devenu rouge comme une pivoine. Je me tourna vers elle et lui proposa qu’elle aille chasser et moi j’irais chercher du bois pour faire un feu. Elle accepta ma proposition avec plaisir. Elle devait avoir très envie d’essayer son nouvelle arc. Je la laissa et m’éloignas un peu à la recherche de branche tomber au sol.

J’avais déjà ramassé un petit tas de bois quand des fourrés surgisse un énorme loup. Surprise je me retrouvas par- terre. Je me mis alors à crier de toutes mes forces en espérant que Atalante ne serais pas loin. Je reportas mon attention sur le loups qui avait l’air de ne pas avoir manger depuis quelque jour. Je criai de nouveau :

- ATALANTE !!!

J’avais peur. Je ne voulais pas mourir.

J'étais perdue dans mes pensées lorsqu'un bruit étrange parvint à mes oreilles. Je tournai la tête vers mon amie en lui adressant un regard empli de questions. Lorsque je vis son tint virer au rouge, je compris que ce bruit peu commun venait d'elle. Je souris, le retenant de ne pas rire. Elle me proposa d'aller chasser pour manger car elle semblait avoir faim, tandis qu'elle préparerait un feu. Je lui souris et me retournai. J'allais enfin pouvoir essayer mon arc. Je partis presque en dansant de joie. Quand je fus éloignée d'Eleanorà, je cherchai un proie convenable pour nous deux. Après quelques minutes, je tombai sur un lièvre aux airs appétissant. J'encochai une flèche et visai. Alors que j'allais tirer, je détendis la flèche et tirai les yeux fermés. Si cet arc était bien enchanté, il devrait pouvoir atteindre sa cible. La flèche fila droit dans l'œil de l'animal. Quand je rouvris les yeux, le lièvre gisait à l'endroit où je l'avais laissé. Je souris en poussant un petit cri d'admiration. j'avais tellement envie de tirer sur une autre cible. Je n'eus pas le temps de m'approcher du corps que j'entendis mon nom porté par les arbres. Je regardai autour de moi et cherchai la source du cri.

*Eleanorà*

Je laissai là le lièvre et commençai à courir. J'avais le don de courir très vite. Et sans ce don, je serais peut-être arrivée trop tard. Lorsque j'arrivai près de mon amie, un loup affamé la regardait fixement. Je criai pour attirer l'attention du loup qui me regarda d'un air méprisant. Je sortis une flèche et l'encochai. Le prédateur, qui n'était pas dupe, se précipita sur moi tendis que j'essayais de viser une cible à moins de cinq mètres de moi. Je tirai alors que l'animal allait se jeter sur moi. Je mis les bras devant mon visage et attendis. Si ma flèche n'avait pas atteint sa cible, s'en était fini. Une massa poilue atterri sur moi mais ne fit aucun geste. Je relevai la tête et j'aperçus la créature transpercée par ma flèche en plein dans le coeur. Je souris en déplaçant la bête de mes genoux. Je respirai profondément et souris. Je remarquai une entaille dans ma jambe. Les crocs du loups ? Sous l'effet de l'adrénaline, je n'avais rien sentis. Je m'approchai d'Eleanorà en boitant faiblement. Il ne fallait pas qu'elle voit ma blessure. Je l'aidai à se relever et lui demandai :

"Ca va ? Tu n'as rien"

J'attendis sa réponse et me retournai vers le loup mort.

"Je crois que tu vas pouvoir manger"

J'essayais de détendre l'atmosphère tandis que la douleur à ma jambe ne cessait d'augmenter. Je serrai les dents et fis de mon mieux pour cacher ma blessure.

Comme je m'y attendais, Eleanorà me demanda des nouvelles de ma blessures. Après tout, elle n'était pas aveugle.

-Tu as l’air blesser, ça va ?

Je soupirai. J'avais vraiment mal mais je ne voulais pas céder à la douleur. Je répondis en serrant les dents :

"Ne t'en fait pas, ça va"

Je fis un pas en avant en essayant de marcher normalement mais la douleur était trop vive. En m'effondrant, je dis en un souffle :

"Non, ça va pas ..."

Je me coucher au pied d'un arbre et regardai ma blessure. Ce n'était pas très beau à voir. J'espérais juste que la plaie ne s'infecterait pas et que le loup ne transportait pas une maladie. J'improvisai un bandage et demandai à Eleanorà :

"Tu t'y connais un peu en médecine ? Je ne connais que quelques plantes médicinales mais pas assez pour arrêter une hémorragie pareille !"

J'étais gênée d'être la plus faible. J'arrêtai quelques secondes de penser à moi pour tourner mon regard vers la jeune fille. Je me mordis les lèvres. J'espéras juste qu'elle ne s'en voulait pas. Tendrement, je lui dit :

"Ce n'est pas ta faute, ne t'inquiète pas ... Et puis je préfère être un petit peu blaissée plutôt que tu aies rejoins le royaume d'Hadès."

Je souris et rigolai. La blessure était superficielle mais je ne pouvais m'empêcher de penser au pire. Dans le pire des cas, je contractais une maladie et j'en mourrais. Dans le cas moyen, je ne pourrai plus jamais courir (ce qui serait vraiment terrible pour moi). Et dans le meilleur des cas, je m'en sort avec une cicatrice. J'espérais juste que mon avait des dons de soigneuse. J'inspirai profondément et tentai de me calmer. J'avais confiance en elle. Et je sais qu'elle est digne de ma confiance.

Atalante soupira. Elle me répondit:

- Ne t'en fait pas, ça va.

Elle fis un pas en avant mais elle s'effondra, elle me dit dans un souffle:

-Non ça va pas...

Elle se coucha au pied d'un arbre et elle regarda sa blessure j'en profitas pour jeter un œil et ce n'étais pas beau à voir. Je cherchais une solution, ma mère m'avait appris plein de chose sur la médecine et je m'en souvenais très bien! Elle me demanda:

- Tu t'y connais un peu en médecine? Je ne connais que quelques plantes médicinales mais pas assez pour arrêter une hémorragie.

Je voulais l'aider. Et je réfléchis quoi utiliser pour faire un garrot le temps que j'aille chercher les quelques plantes qu'il fallait utiliser et surtout de l'eau. Ele me dit tendrement:

- Ce n'est pas ta faute, ne t'inquiète pas... Et puis je préfère être un peu blessée plutôt que tu ais rejoins le royaume d'Hadès.

J'étais d'accords avec elle sur un points , je n'étais pas morte. Je me leva et sortis ma petite dague, pris un pan de ma robe et le déchira. Je lui dis :

- J'ai quelque notions de médecine. Et j'ai vus plutôt des plantes qui stoppe les hémorragies.

Je me penchas au dessus de sa jambes, passa le tissus autour de la jambe un peu plus au dessus de la blessure, fis deux tours et serra très fort autour de la jambe pour stoppe l'arriver du sang. Je lui dit d'une voix assuré:

-Je vais mettre quelques minutes à aller chercher les plantes mais ne t’inquiète pas je reviens vite.

Je me mis à courir entre les arbres et arriva en quelques secondes à l'endroit ou il y avait un champs de fleurs bleu. J'en coupa une dizaine et vis un ruisseau non loin. Je cherchas une bois creux je je tapissa de feuille de menthe et mis de l'eau. Je me releva et courus un peu moins vite dans l'autre sens. J'arriva en quelques minutes devant Atalante. Je lui tendit mon récipient improviser et me mis a côté de sa blessure. Je pris les tiges des fleurs et les mâchonna longuement pour ensuite les appliquer sur la jambe d'Atalante. Je lui fit un grand sourire et lui dit:

-Tu aura sûrement une cicatrice mais rein de grave.

Je savais que je pouvais compter sur elle comme elle pouvait compter sur moi. Une grande amitié était en traîne de naître.

- J'ai quelque notions de médecine. Et j'ai vus plutôt des plantes qui stoppe les hémorragies.

Je soupirai. La plaie n'était pas grave en sois mas j'avais peur qu'elle s'infecte. De tout façon, il n'y a aucune solution miracle. Je n'allais pas pouvoir courir durant quelques temps. Elle banda soigneusement ma jambe et le sang cessa de couler. Je la regardai et lui adressai un sourire. Eleanorà m'informa qu'elle partait quelques secondes et j'acquiesçai d'un signe de tête. Je la regardai s'éloigner et pris mon nouvel arc. Je jouai avec la corde et pris une grande inspiration. Je me servit de l'arme comme canne et essayai de me relever. La douleur était encore très vive mais supportable. Je m'accrochai à une branche de l'arbre et essayai de faire quelques pas. Je boitais mais j'arrivais tout de même à rester debout, du moins avec l'aide de mon arc. Je lâchai mon arc et essayai d'aller jusqu'à un arbre situé plus loin. Ma jambe se déroba sous moi à mis chemin et je dû à nouveau m'asseoir. Je soupirai. Je détestais me sentir faible. Eleanorà finit par revenir avec un bouquet de fleurs à la main. Elle soigna ma plaie et finit par me dire :

-Tu aura sûrement une cicatrice mais rein de grave.

Je lui souris. Ma blessure me faisait beaucoup moi mal désormais. J'étais rassurée.

"C'est vraiment gentil de prendre soin de moi comme ça"

Je lui souris et essayai de me remettre debout. Je m'aidai de nouveau de mon arc pour me lever. Puis je cherchai aux alentours une branche assez solide. J'en trouvai une au sol et m'en servit comme canne. C'était beaucoup plus convenable d'utiliser une simple branche plutôt que mon arc magique. Je souris à Eléanorà et la regardai dans les yeux.

"Merci beaucoup. Je pense que ça devrait aller. Quel fiasco cette rencontre dans la forêt. Je comprendrais si tu veux retourner à Athènes ..."

J'étais vraiment gênée pour elle. C'était mon idée d'aller en forêt. Il serait préférable de rentrer à Athènes. Mais avec le monde qu'attire le marché, je n'étais pas sûre de pouvoir atteindre ma maison, surtout avec "une jambe en moins". J'attendis la réponse de la jeune fille. Je ferai ce qu'elle me dira.

Elle me sourit et je lui sourit en retour. Elle me dit :

- C'est vraiment gentil de prendre soin de moi comme ça.

Elle me souriait toujours. J'étais heureuse qu'elle aille un peu mieux et que ma mère et appris ça. Elle se servit de son arcs pour se mettre debout puis je la vis chercher du regard une branche. Elle en trouva une convenable, elle s'en servit comme canne. Je la regardais faire et pendant ce temps je ramassais les quelques plantes qui restait et je les mis dans ma petite bourse de cuir. Cela pouvait toujours servir. Elle se tourna vers moi toujours souriante et me dit en me regardant dans les yeux :

- Merci beaucoup. Je pense que ça devrait aller. Quel fiasco cette rencontre dans la forêt. Je comprendrais si tu veux retourner à Athènes...

Je ne voulais pas rentrer là-bas et puis le chemin était trop long elle se fatiguerais trop. Je lui proposa:

- Je pense que l'on devrait trouver un endroit protéger des bêtes mais pas trop loin d'un court d'eau parce que tu n'arriverais pas jusqu'à Athènes. Il faut te reposer au moins un jour entier sans que tu bouge la jambe pour que ça cicatrise complètement.

Je la regardais dans les yeux et lui demanda:

- Tu veux peut être que je tienne ton arcs pour que tu puisse mieux t'aider avec ta canne.

Je n'était sur qu'elle accepte mais au moins qu'elle se repose un soir pour que je puisse m'occuper du bandage et que l'on mange quelque chose. Et en plus de ça la nuit commençais a tomber.

J'attendis patiemment sa réponse qui vint enfin :

Je pense que l'on devrait trouver un endroit protéger des bêtes mais pas trop loin d'un court d'eau parce que tu n'arriverais pas jusqu'à Athènes. Il faut te reposer au moins un jour entier sans que tu bouge la jambe pour que ça cicatrise complètement.

J'acquiesçai d'un signe de tête. Elle avait raison. Il fallait que je me repose et je n'étais pas sûre de pouvoir atteindre Athènes dans un tel état. Je rangeai mon arc dans mon dos avec difficulté, perdant l'équilibre à chaque tentative. Voyant mon désarrois, Eléanorà me proposa amicalement :

- Tu veux peut être que je tienne ton arcs pour que tu puisse mieux t'aider avec ta canne.

Je lui souris et rigolai faiblement.

"Oui, ce ne serait pas de refus. Il faut aider les invalides ..."

Je lui fis un clin d'œil avant de lui tendre mon arc. J'eus un petit moment d'hésitation. J'avais confiance en Eléanorà, mais je tenais beaucoup à cet arc, même si je ne l'avais que depuis quelques heures. Je finis par lui donner, presque à contrecœur. Je regardai autour de moi et réfléchis quelques secondes.

"Je connais un bon endroit pour se reposer non loin d'ici. Je suis sur que ça te plaira. Suis-moi"

Je lui souris et me mis en route, toujours en m'appuyant sur mon bâton (le fait de dire "canne" me donnais l'impression d'être vraiment inutile et faible). Ce bâton me servait juste pour garder mon équilibre, car même si ma plaie me faisais souffrir, la douleur s'était atténuée depuis que mon amie m'avait soigné. Nous marchâmes une dizaine de minutes. Nous aurions dû y arriver plus vite, mais le fait d'être blessée nous ralentissait. Et puisque j'étais le guide, Eléanorà ne pouvait prendre de l'avance. Nous arrivâmes enfin en vue d'un petit lac dans lequel se déversait une chute d'eau. l'endroit était magnifique. Je l'avais découvert un jour que je chassais. Je e dirigeai vers la cascade, haute d'une dizaine de mètres. Un petit chemin longeait la parois de la petite falaise jusqu'à la chute. Derrière celle-ci se trouvait une petite grotte, peu profonde, où aucun animal ne se risque. La cavité était faiblement éclairée, mais c'était l'endroit parfait pour se reposer. J'y ai déjà passé quelques nuit, des semaines auparavant. Cet endroit est de loin mon préféré dans toute la forêt. Je me retournai vers Eléanorà qui me suivait toujours.

"Alors, ça te plait ?"

Je lui souris et m'assis pour me reposer un petit peu. la nuit allait tomber dans quelques heures et il faudra faire un feu. J'avais pris soin d'apporter quelques morceau de viande provenant du loup responsable de ma blessure dans ma sacoche. Cette grotte me rappelais ma rencontre avec la déesse Hestia, quelques mois plus tôt. Elle m'avait sauvé la vie. A bien y réfléchir, beaucoup de gens m'ont déjà sauvé la vie, à mon grand désarrois. Il fallait croire que j'ai le chic pour me mettre dans le pétrin.

Elle me sourit et rigola faiblement.

- Oui, ce ne serait pas de refus. Il faut aider les invalides ...

Elle me fit un clin d’œil et me tendit son arc avec n petit moment d'hésitation mais elle me le donna. Je le pris dans mes mains et apprécia toucher le bois qui était léger. Elle regardais autour d'elle et me dit alors:

- Je connais un bon endroit pour se reposer non loin d'ici. Je suis sur que ça te plaira. Suis-moi.

Elle me sourit et commença à marcher. Je me mit derrière elle pour la suivre, elle marchais lentement mais je me cala sur son rythme et nous arrives quelque minutes plus tard dans une petit clairière, il y avait un lac avec une cascade. C'était un endroits magnifique! Il y avait un petit chemin qui longeait la paroi que nous prîmes. Elle me demanda :

- Alors, ça te plait ?

Je luis sourit et lui répondis :

-C'est magnifique!

nous étions dans la grotte derrière la cascade protéger du vent et des bêtes. Atalante étais assise pour se reposer. Je posa son arcs à côté d'elle et lui dis :

-Je vais chercher un peu d'eau et sur le chemin j'ai vus quelques plantes comestibles et il y a aussi un peu de bois pour le feu. Je vais chercher tout ça je reviens vite!

Je sortis de la grotte et ramassa tout se d'on j'avais besoin et en profita pour reprendre des plantes pour la blessure d'Atalante. Je remonta dans la grotte les bras charger. Je posa le bois dans un coin et fis un petit tas, je l'alluma et le feu s'alluma. Je pris l'eau et commença à en verser un peu dans un bol improviser et écrasa quelque bais avec des feuille. Je demanda à Atalante si elle pouvait faire cuir la viande qu'elle avait récupérer et attendis ça réponse.

Je regardai mon amie admirative devant la beauté de l'endroit. Je rigolai en voyant ses yeux plain d'étoiles. Elle m'informa qu'elle allait chercher du bois et j'acquiesçai d'un hochement de tête. Quand elle disparut derrière la cascade, je regardai autour de moi et cherchai un moyen de me rendre utile. Je soupirai longuement avant de me lever et d'essayer d'aménager la petite grotte. Lorsqu'Eléanorà revint les bras chargés de morceaux de bois. je n'eus pas le temps de l'aider qu'elle les avait déjà laissé tomber. Je l'aidai un faire un petit tas puis elle alluma le feu. Elle commença ensuite à préparer de quoi manger tandis que je fis ce qu'elle m'avait demandé : cuir la viande. Pas trop compliqué pour moi. J'embrochai donc deux beaux morceaux et les posai à une certaine distance du feu, de sorte à ce qu'ils ne flambent pas tout de suite. Je regardai Eléanorà et lui dit en rigolant :

"Je déteste me sentir inutile ... Je suis vraiment désolée que tu fasses tout à ma place. Si je peux me rendre utile à quelque chose qui pourrait être VRAIMENT utile"

Je lui sourit en regardant les morceaux de viande cuir doucement. Je regardai au dehors et vit la lumière qui baissai doucement. La nuit tombait petit à petit. Je soupirai? J'espérait juste que la nuit se passerait sans encombre, qu'aucune bête sauvage aura la remarquable idée de venir troubler notre sommeil. Mais avant de dormir, il fallait bien manger. La viande semblait désormais cuite et je les enlevai du feu. Je tendis une part à Eléanorà et pris l'autre. Je mangeai une bouchée. La viande était cuite à point. Je me repris et lançai un joyeux "bon appétit" à la jeune fille. Le soleil venait de se coucher et la lumière du feu éclairait la grotte tandis que le bruit de la chute d'eau se faisait encore et toujours entendre.


HP : Désolé, c'est très très court. J'espère que ça te convient tout de même ^^"

Elle s'occupa de la viande comme je lui avais demander. En attendant que la viande cuisse je fini de préparer le petit remède pour Atalante qui la laisserai dormir sans qu'elle souffre trop. Elle me regardait et me dit en rigolant:

-Je déteste me sentir inutile ... Je suis vraiment désolée que tu fasses tout à ma place. Si je peux me rendre utile à quelque chose qui pourrait être VRAIMENT utile.

Je lui souris et lui dis:

-Repose toi! C'est le plus important. Demain on doit répartir pour la ville alors le mieux que tu puisses faire pour moi c'est te reposer le plus possible, d'accords?

Je lui souriais toujours et pensais à mon petit frère que je n'avais pas sut protéger. Je voulais la protéger du mieux que je pouvais car je tenais à Atalante plus que je ne l'imaginais. La nuit commençais à tomber petit à petit, je finis de préparer le remède et le posa à côté du feu. Atalante me dis que les morceaux de viandes était près et je pris le morceau qu'elle me tendait. Elle me lançait un joyeux "Bonne appétit à quoi je répondis "Merci toi aussi!" tout aussi joyeux et mordus dans la viande. Le bruit de l'eau était apaisant. On manga les morceau de viande assez vite et une fois fini je tendis le petit remède à Atalante et lui dit:

- Ça devrait t'aider à dormir tranquillement se soir. bois le pendant que je change le pansement.

J'enleva le premier pansement et passa de l'eau sur la blessure. Ça ne saignait plus ce qui étais bon signe. Je pris les feuille que j'avais ramasser et les posa sur sa jambe. Je pris un peu d'eau pour laver le bout de tissus et le remit, propre, sur sa jambe. Après avoir fini je remis un peu de bois dans le feu et m'étira quelque peu fatiguer. Je lui dis d'aller se coucher. J'avais besoin de réfléchir a comment on allait faire demain pour repartir et surtout réfléchir à comment maintenir sa jambe pour qu'elle puisse marcher un peu plus vite.

Eleonarà me répondit

-Repose toi! C'est le plus important. Demain on doit répartir pour la ville alors le mieux que tu puisses faire pour moi c'est te reposer le plus possible, d'accords?

Je n'étais pas d'accord du tout mais je hochai la tête en réponse d'affirmation. Je soupirai profondément et mangeai une bouchée de viande du loup qui était fautif de la situation dans laquelle je me trouvais. Il fallait dire qu'avoir une jambe en moins est préférable à rejoindre le royaume des morts, mais tout de même ! Nous mangeâmes dans le silence. de temps en temps, je fermais les yeux pour écouter le bruit de l'eau. Soudain, mon amie me tira de mes pensées.

- Ça devrait t'aider à dormir tranquillement se soir. Bois le pendant que je change le pansement.

Je pris la coupelle qu'elle me tendais et le regardai avec dégoût. Ca n'avait pas l'air très appétissant mais je l'avalai quand même, suivit d'un morceau de viande pour faire passer l'arrière-goût. Elle me changea mon pansement et lorsqu'elle posa des feuilles sur la blessure, une douleur vive me fit pousser un petit gémissement. Je jetai un coup d’œil à la plaie et vis qu'elle cicatrisait déjà. Après quelques instants, Eleanorà me conseilla de dormir car j'en avais bien besoin. Je m’allongeai sur le sol rocailleux et regardai le plafond de la grotte quelques minutes. Ma blessure me faisait moins souffrir, preuve que le remède avait fonctionné. Je plongeai ensuite mon regard dans les flammes qui semblaient danser. Puis après quelques secondes, je m'endormis.

Quand je me réveillai le lendemain matin, le soleil se levai à peine. Je tentai de regarder le lac à travers la chute d'eau, et réussis à apercevoir quelques formes diverses. Je me levai doucement et voulus m'approcher de l'entrée de la grotte, là où j'aurais une meilleure vue sur ce qui se passait dehors. Mais quand je posai ma jambe au sol, une vive douleur me traversa. Je gémis légèrement. J'avais déjà oublié que j'étais blessée. Une fois arrivée au début de la cavité, je pus voir quelques chevreuils boire l'eau du lac. Je les regardai en souriant. C'était vraiment un spectacle magnifique. Puis, sans que j'eusse fait quoi que ce sot pour les effrayer, elles prirent leurs jambes à leur cou et s'enfuirent. Je cherchai la cause de ce départ précipité et aperçus bientôt un ours entre les arbres. Je souris et me redressai. Ayant été recueillie par une ourse dans mon enfance, j'avais toujours eu u profond respect pour cet animal et je m'étais toujours juré de ne jamais en tuer. Je l'observai de longues minutes, ne voulant rien louper de ce spectacle. Puis j'entendis Eleanorà se réveiller et je lui chuchotai :

"Eleanorà, viens voir ! Doucement !"

Je reportai mon attention sur l'ours. Je ne croyais pas qu'il nous ait entendues.

Je me réveilla et j'entendis Atalante qui me disait de venir voir. Je me leva m'étira et m'approcha d'elle. Je me mis comme elle et vis un ours. Je pencha la tête de côté puis regarda l'ours. Il resta quelque instant avant de repartir. Je me leva et lui dis:

-On y va? Plus vite on part plus vite on rentre.

Je pris mon sac. Puis me tourna vers elle:

-Attends je vais chercher un truc.

N'attends pas sa réponse et descends prendre quelque plante comestible et des plantes médicinale. Remonte après quelque instant mon sac plein. Je prends son arc et lui tends la "canne" que j'ai trouver hier avant d'aller dormir. Je lui sourit:

-Sert-en comme béquille.

L'aide a se lever et lui donne la "béquille". L'aide a descendre jusqu'en bas. Puis marche à côté d'elle. On passe le reste de la mâtiner à marcher jusqu'à midi environ. A midi on s'arrête pour manger un peu puis on repart 1 heure après. Quand on arrive vers la ville le soleil se couche. Je me tourne vers Atalante:

-Et bien quel balade! Je vais t'accompagner jusqu’à une auberge. Puis je te laisserais je dois aller faire quelque truc en ville.

Je l'entraine vers une auberge et la laisse. Je lui rendant son arc. Puis lui embrasse la joue. Se tourne et pars en lui fessant un signe de main.

Je partis en ville pour vendre les quelque plante que j'avais trouver puis partis pour une autre ville.