Le temps était doux, la brise marine rafraîchissante souffler doucement sur Ithaque, le soleil était haut en cette belle journée, la cité était bruyante d'animation, j'entendais les cris des marchands, le rire des enfants, les voix des femmes rappelant a l'ordre leur progéniture. Je souris en descendant de mon palais pour arpenter la ville, je n'étais pas adepte des bains de foule, mais j'aimais mon peuple que ce soit sur Ithaque ou sur les îles alentours comme kephallonia ou cythere et on me le rendait bien. ''Roi sage'' rien que ce titre que le peuple me donne me fait doucement rire. Je n'ai rien de sage, mon père me dit que je suis trop humble, sans doute...
Aujourd'hui est particulier, dans ma besace se trouve une figurine en olivier, une chouette, un cadeau simple pour une déesse guerriere. Les dieux n'ont que faire de l'or et des pierres quand une figurine où l'on a pris le temps de la fabriqué et où l'on y a déposé une partie de soi peut avoir plus de valeur à leurs yeux, Athena elle même n'a t'elle pas fait preuve de modestie face a la tragique mort de Pella ?
Au fur et a mesure que je m'éloigne de la ville, le silence prend place, uniquement brisé par les cris des oiseaux et le bruit des vagues. Je prend un temps a regarder la mer. Le temps est clair, j'arrive a voir kephallonia au loin, il faudra que j'aille y faire un tour pour leurs bijoux en obsedienne, Pénélope sera sans doute ravie d'une parure de cette pierre si particulière.
J'arrive enfin a l'autel d'Athéna surplombant la mer, ironique quand on connaît ses désaccords avec Poséidon... La statue est placé de tel sorte que cela donne l'impression qu'elle est incrusté a l'olivier qui se trouve derrière elle. Je souris doucement avant de sortir la figurine d bois de ma besace. Mon épouse est toujours fasciné par la facilité que j'ai a travaillé le bois. Mais a vrai dire, j'ignore d'où me vient ce talent. Je souris en repensant qu'au casse tête que ce fut de faire les plumes de ce petit ex voto. Je déposai l'offrande en la remerciant de le guidé et de protéger mon peuple. Je m'assis au pied de son olivier en sortant un autre morceau de bois pour tailler un petit objet.
- Bonjour Ulysse, cela fait longtemps que je ne t’ai pas vu.
Je souris doucement en la voyant vêtu de son armure et de son casque. Imposante quelque soit les circonstances, son regard de lionne pouvait faire trembler le plus stoïque des hommes. Athena, en chair et en ose fixé d'un doux sourire, je me relever en m'inclinant respectueusement.
- Déesse Athéna, c'est toujours un honneur de vous voir. En effet, cela faisait longtemps depuis la course de Sparte non ? Demandais je avec un petit sourire en coin.
La course de Sparte, la grande course contre le père de Pénélope pour obtenir sa main il y a quelques années. Je ne partais pas gagnant mais la déesse qui se tenait a mes côtés m'était apparus pour me conseiller de monté un cheval noir comme la nuit qu'on jugé indomptable et répondant au nom de Skoteinós. Sans elle, il y a de fortes chances que je n'aurai jamais pu gagner la course, laissant ainsi une chance a la colère qui aurait obscurci mon jugement...
- Il est rare de vous voir en personne déesse... Que ce passe t'il ?