hell, you're kinda cute for a half-goddess ft. Magie !

hell, you're kinda cute for a half-goddess All the things that you said about the end.
This is it, this is me telling you it ain't over til it's over.
Give it up, give it up, my friend.
The score is settled even if you won't admit.
Set it down, final hour without a doubt, it's over when it's over.

You gotta get back up from the wreckage above and walk right through the fire.
No matter what happens, the fact is that the flames keep getting higher.
You gotta keep it going, keep tiptoeing through the fire and the flames and the pain of knowing.

( It's over when it's over - Falling In Reverse )
Le soleil commence à peine à se coucher qu'il irradie la Grèce de faible rayons dorés... Les arbres paraissent sous une fausse robe automnale tendis que les tombeaux d'or projetent leurs ombres de plus en plus imposantes à mes pieds comme pour m'inciter à fuir avant que la nuit ne laisse s'évader quelques créatures néfastes aux Hommes... Mais je continue d'avancer en trainant ma charge derrière moi, elle râpe le sol en faisant s'envoler des grains de poussièreet en montant un petit monticule de terre devant elle pour freiner ma course. Mon sac est sur le point de me lâcher, il commence à s'éventrer par endroit. C'est sûrement son dernier voyage à lui aussi... Un soupir m'échappe alors que j'atteins le bout du cimetière, enfin... Et dire que j'ai traversé toute la ville en trainant mon sac et ma faux.. Bien sûr j'avais perdu ma cape le matin même alors je me suis faite remarquée.. Ca n'aurait pas était amusant sinon. J'ai donc eu le droit à des "Vous avez vu ses cheveux..? Et ses yeux ..?" "Pourquoi se promène-t-elle avec une faux ??" "Qu'est ce qu'elle traine ?" "Elle ne peut être que maudite !!" "Nous devrions faire un sacrifice...!" Saletés d'humains.

- Maudite par Hadès... Et puis quoi encore....

Je laisse tomber ma faux au sol et relâche mon sac pour me diriger vers des asphodèles qui poussent dans un coin du cimetière.

- Désolée..

Je cueille l'une des fleurs et retourne auprès de mes affaires pour enfin m'assoir par terre et commencer à creuser.
Le soleil disparait définitivement de l'horizon, seules quelques flammes éclairent encore le cimetière et pourtant mes mains continuent à creuser la terre sans relâche. Il faut que ce soit fini avant que les dieux ne se décident à réveiller le ciel.

© 2981 12289 0

Hell,
you're kinda cute for a
half-goddessThere is a lady all in white hold me a sings a lullaby,
she's nice to see and she's soft to touch. She says : "Cosette,
I love you very much"... I know a place where no one's lost,
I know a place where no one cries : crying at all is not allowed,
not in my castle on a cloud.

J'avais soif, faim, j'étais fatiguée et je ne sentais plus mes pieds. Voilà le résultat d'une journée de marche. Je fermais la porte de chez moi ce matin avant l'aube et me voici deux fois plus petite que mon ombre, signe qu'Hélios était en fin de course. La Lune pointait déjà le bout de son nez mais mon chemin touchait enfin à sa fin. Cela faisait longtemps que je préparais ce voyage. J'avais décidé d'aller voir le devin Tiresias, à Thèbes. Il paraissait qu'il n'y avait pas mieux que lui dans son domaine ! Il égalerait même les pouvoirs de la Pythie dont les prédictions venaient directement d'Apollon. Delphes étant plus proche d'Athènes, c'est elle que j'aurais dû consulter au lieu de me perdre sur les chemins grecs. Cependant, je n'avais jamais pris le bateau et j'avais peur de trouver un sanctuaire bondé en arrivant. Au moins, Tiresias ne faisait pas l'objet d'une attraction particulière et je pouvais lui poser ma question tranquillement. J'avais besoin de savoir si je pouvais faire pleinement confiance à Icare, le jeune homme dont je m'étais occupée il y a de cela quelques semaines maintenant. Il semblait gentil et innoffensif mais il restait humain alors je préférai m'en méfier. Et puis j'avoue que je commençais à me sentir seule... j'aimerais bien qu'il soit mon ami... les remparts de la ville commencèrent à se dessiner et au premier plan... sa nécropole. Drôle de façon d'accueillir les étrangers mais pourquoi pas ! Je m'y arrêtais pour la nuit en me promettant d'entrer en ville le lendemain.
J'approchai donc des tombes mais me figeai en voyant une silhouette s'affairer à côté d'une tombe. Je me cachai alors derrière une stèle « Ci-gît Xanthias, a trouvé l'Hadès à l'âge de quarante-deux ans ». Navrée Xanthias. Tu as eu une longue vie. J'observai le – ou plutôt la – creuseur avec un intérêt tout particulier. Ses cheveux... ils étaient roses... C'était peut-être une nymphe ? Mais qu'est-ce qu'une nymphe viendrait faire ici ? Et pourquoi creusait-elle ? Persuadée que cette fille n'avait rien d'humain, je m'avançai vers elle le sourire aux lèvres.

« Bonsoir... ! J'aime beaucoup la couleur de tes cheveux ! »

Bon, ce n'était peut-être pas la meilleure des approches mais c'était ce qui sortit naturellement. Je n'avais jamais rencontré de nymphe avant, je ne savais en aucun cas comment leur parler !© 2981 12289 0

hell, you're kinda cute for a half-goddess All the things that you said about the end.
This is it, this is me telling you it ain't over til it's over.
Give it up, give it up, my friend.
The score is settled even if you won't admit.
Set it down, final hour without a doubt, it's over when it's over.

You gotta get back up from the wreckage above and walk right through the fire.
No matter what happens, the fact is that the flames keep getting higher.
You gotta keep it going, keep tiptoeing through the fire and the flames and the pain of knowing.

( It's over when it's over - Falling In Reverse )Quelqu'un marche.. Qui est-ce ? Qu'importe, je continue de creuser. Et s'il me pose des questions ? Je le tuerais ? Ca semble évident... Les bruits de pas continuent de se rapprocher lentement et finissent par disparaitre près de moi.

- Bonsoir... ! J'aime beaucoup la couleur de tes cheveux !

Je m'arrête de creuser en entendant cette voix de jeune femme innocente. Que fait-elle dans un cimetière à cette heure ? Je lève les yeux vers elle, elle qui aime ma couleur de cheveux... Elle est étrange. Je lâche un rire.

- Merci, mais je préfère les tiens...

Plus passe-partout... Moins maudits... Je me mords doucement la lèvre et me remets à creuser la terre, le trou est loin d'être terminé mais le temps continue de filer.

- Que fais tu dans ce cimetière à cette heure ?

D'habitude personne ne vient me déranger à cette heure... En plus je ne l'ai jamais croisé en ville. Elle a parlé de mes cheveux.. Est ce qu'elle m'aurait surpris un jour en train de tuer ? Impossible, les arbres me l'auraient dit. Je retient un soupir, si seulement il y en avait un proche de moi...

© 2981 12289 0

Hell,
you're kinda cute for a
half-goddessThere is a lady all in white hold me a sings a lullaby,
she's nice to see and she's soft to touch. She says : "Cosette,
I love you very much"... I know a place where no one's lost,
I know a place where no one cries : crying at all is not allowed,
not in my castle on a cloud.

Dire la vérité ou ne pas dire la vérité ? Telle est la question.
D'un côté, Maman m'a toujours dit qu'il ne fallait pas mentir. D'un autre, si elle était humaine (les chances restaient très minces), lui expliquer la vraie raison de ma visite ne ferait que me mettre en danger. Quoique... je pouvais toujours tenter le juste milieu ? Je lui dis que je vais voir Tiresias... mais pour raisons personnelles ! Elle n'avait certainement pas besoin de savoir pourquoi je voulais le rencontrer ! Ce n'était pas la gardienne de la cité, n'est-ce pas ? Je l'espérais en tout cas... Prenant mon courage à deux mains, je me décidai à lui répondre :

« Je rends visite à mon oncle qui habite Thèbes ! Et puis le cimetière est la première entrée que j'ai trouvé alors... j'espère ne pas déranger les morts ! »

… Oupsi ?

Après m'être intéressée à ses cheveux, je remarquais la couleur de ses yeux. Tout aussi roses... je ne pouvais nier qu'elle était magnifique. Peut-être était-elle une déesse ? Mais qui ? Je me perdais alors dans mes réfléxions et ses pupilles. Je ne connais malheureusement pas beaucoup les déesses de l'extérieur, cela ne me laissait donc pas grand choix. Cependant, la fille avait des airs de Perséphone... et il était courant que les divinités changent de formes lorsqu'elles rendaient visite aux hommes. Peut-être alors avait elle choisi cette apparence proche ? Mais pourquoi du rose... ? Et puis je ne comprenais pas pourquoi elle se serait trouvée dans un cimetière, alors qu'elle sortait des enfers. Cela n'avait aucun sens ! Je restais cependant sur mes gardes. Perséphone avait beau avoir été très gentille avec moi lors de mon passage dans son royaume, il n'était pas dit qu'elle se souvenait de ma modeste personne ni qu'elle était d'humeur à discuter. Et puis il restait la possibilité que ce ne soit pas elle et dans ce cas, méfiance redoublée !

Soudainement, la peur m'envahit. Si je remarquais ses yeux : elle pouvait remarquer les miens ! Qui – parmis les vivants du moins – pouvait se vanter d'avoir les iris de la couleur de l'ichor divin ? Si elle n'était pas Perséphone, pourvu qu'elle ne prenne pas peur et tente de m'attaquer ! Même si j'apprenais grâce à Maman à me maîtriser, le risque de la blesser restait grand ! Pour éviter cette scène, il fallait que je continue à lui occuper l'esprit.

« Et toi... ? »

Je ne sais pas si lui retourner la question était la meilleure des idées mais au moins, j'allais pouvoir l'orienter sur une autre piste. En espérant qu'elle ne s'aperçoive pas du stratagème !© 2981 12289 0

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