Edit Orphée, La Mer, le port

C'était le matin, il faisait beau, en cette belle journée ordinaire de printemps. Que dis-je, ordinaire! Elle n'étais tout de même pas comme les autres! Androclès allait partir. Pour toujours? Surement pas, du moins il l'espère. C'était un de ses départ qui n'arrivaient que peu souvent, tellement le temps passé sur les mers pour lui était long. Sa femme était triste, car elle voyait Androclès partir pour un long voyage, sans savoir quand il reviendrai. Son fils, lui, l'était tout autant, mais aussi énervé de ne pas pouvoir accompagner son père. Androclès attendait sur le quais avec sa famille, regardant passer son équipage qui chargeait le bateau. Puis, au moment de monter à bord, l'amiral eut une étrange impression, celle d'avoir oublié quelque chose. Il réfléchit un instant avant de s'écrier:
_ Ma carte!
_ Qu'y a t il amiral? lui demanda un soldat portant péniblement une lourde cage dans laquelle était enfermée une petite chêvre.
_ Ma carte marine personnelle! Celle de mon père! C'est mon porte-bonheur et je l'ai oublié!
Sans attendre, il couru vers sa maison trônant sur la côte non loin d'ici. Puis il bouscula sans le faire exprès un pauvre marchand portant une caisse pleine de fruits. Celui ci tomba sur les fesses et sa caisse vola.
_ Mince! Je vous pris de m'excusez, marchand! Je vais vous aider.
Les gens s'étaient écartés autour d'eux, étonnés de voir un amiral aider un pauvre marchand ordinaire. En faisant cela, Androclès mettait bien en valeur sa bonté naturelle.

J'était arrivée au port dans la mâtiner, maintenant il était dans les environ de midi et il y avait assez de monde pourquoi je doivent me faufiler entre les passants pour voir les bateaux. J'essayai d'aller voir un énième bateau quand des éclats de voix me parvint. J'entendis au loin quelqu'un tomber. Curieuse j'allai voir ce qui c'était passer. J'entendis quelqu'un dire:

- Mince! Je vous pris de m'excusez, marchand! Je vais vous aider.

Quand j'arriva devant la scène deux hommes était en traîne de ramasser des fruits au sol. L'un était habillé comme un marin et l'autre comme un marchands, beaucoup de monde était venus voir ce qui se passait mais personne ne les aidais. Je regarda quelque instant les personnes autour de moi, puis je me pencha vers un fruit à mes pieds et le tendit au marchand. Toute timide je dis:

- Je vais...vous aider ça ira plus vite à trois.

Je commença à ramasser les fruits avec les deux hommes. Quand on eut fini de ramasser tout les fruits le marchands me remercia et m'offrit une pomme. Il remercia ensuite l'homme qui l'avait bousculer mais aider à ramasser tout ses fruits. Je rangeai ma pomme et un peu curieuse demanda d'une petit voix au marin:

- Vous avez un bateau monsieur?

Elle n'osa pas le regarder dans les yeux et attendit sa réponse.

Une jeune fille sortit de la foule et commença à ramasser des fruits pour les aider. C'est bien la seule personne intelligente dans cette foule! Ils restent tous là, comme des idiots à les regarder faire tandis que le marchand, la jeune fille et Androclès s'énerve à ramasser des fruits.
_ Je vais...vous aider ça ira plus vite à trois.dit elle, toute timide.
Lorsqu'ils eurent finis, le marchand remercia Androclès de son aide et offrit une pomme à la jeune fille. L'amiral allait se remettre à courir quand elle l'interpella:
_ Vous avez un bateau monsieur?
_ Oui, j'ai un bateau, je devrais d'ailleurs partir, mais j'ai un problème... J'ai oublié mon porte bonheur chez moi...

- Oui, j'ai un bateau, je devrais d'ailleurs partir, mais j'ai un problème... J'ai oublié mon porte bonheur chez moi...

Je le regarda quelque instant avant de demander:

- Pourrai-je voir vôtre bateau? Je viens d'arriver et je ne connais personne.

J’espérais qu'il accepterais que je vois son bateau avant qu'il parte. Je lui demanda ce qu'il allais chercher de si important. Je l'observais attendant une réponse de sa part. Le soleil était haut dans le ciel et l'eau scintillait. Je regarda quelque instant se spectacle magnifique, que je n'avait jamais vus puis reporta mon attention vers l'homme.

Androclès réflechissait en écoutant la jeune fille lui dire:
_ Pourrai-je voir vôtre bateau? Je viens d'arriver et je ne connais personne.
Puis elle lui demanda qu'est ce qu'il cherchait de si important. Androclès hésita en regardant son bateau, un peu plus loin, puis répondit:
_ J'ai oublié chez moi la carte marine de mon père, j'y tiens beaucoup. Pour le bateau... C'est d'accord, mais c'est bien parce que tu es gentille!
Il regarda à nouveau son bateau puis poursuivit:
_ Je vais d'abord allait chercher ma carte avant de te le faire visiter, souhaite tu venir avec moi? Ce ne sera pas long... du moins, je l'espère.

- J'ai oublié chez moi la carte marine de mon père, j'y tiens beaucoup. Pour le bateau... C'est d'accord, mais c'est bien parce que tu es gentille!

Je rougit gêner par ce qu'il venait de dire. Il regarda au loin et ajouta:

- Je vais d'abord allait chercher ma carte avant de te le faire visiter, souhaite tu venir avec moi? Ce ne sera pas long... du moins, je l'espère.

J'accepta sa proposition. Je le suivit jusqu’à sa maison. J'ouvrit grand les yeux. Sa maison était immense! Deux fois voir trois fois plus grande que mon ancienne maison. Je lui demanda:

- Sa ne vous dérange pas?

J'était vraiment impressionner par cette maison, pour moi c'était plus tôt un manoir oui! J'était contente d'avoir trouver un homme si gentil pour me faire confiance.

La jeune fille accepta et ils partirent vers la maison de l'atlante. Il marchèrent donc jusqu'à la maison, très proche. Lorsqu'ils furent arrivé, la jeune fille eut l'air émerveillé par la splendeur du logis. Cela amusa l'amiral qui l'invita à rentrer.
_ Ça ne vous dérange pas? demanda la jeune fille.
_ Bien sur que non! Entre! Par contre... Quel est ton nom?
Androclès ouvrit la grande porte et entra. Il entendait toujours la réponse de la jeune fille mais il devait se dépêcher, alors il commença à chercher sa carte en attendant sa réponse. Il chercha dans les tiroirs, les armoires, les commodes, les bureaux... elle n'était nulle part! Maudite carte! Androclès finit par sortir d'un petit placard caché derrière un fauteuil une lourde malle. Il hésita à l'ouvrir devant la jeune fille car la malle contenait tout ses souvenirs de l'Atlantide, et il souhaiter faire éviter aux autres la dure histoire de son île en leur montrant ses souvenirs. Mais après un temps d'hésitation, il soupira et ouvrit la grosse malle. Cela lui faisait mal de l'ouvrir, à chaque fois, il en avait les larmes aux yeux. Ses mauvais souvenirs revenait tous en même temps dans sa tête en lui tourmentant l'esprit, c'est pour cela qu'il ne rouvrait presque jamais cette malle.

- Bien sur que non! Entre! Par contre... Quel est ton nom?

Je le suivit et répondis :

- Eleanorà... Et vous?

Je regarda l’intérieur de la maison encore plus beau que l’extérieur. Il chercha son porte-bonheur. Je le suivit dans sa maison. Je ne savait pas quoi faire alors je le suivit en attendant sa réponse. Il sortit alors d'un placard une malle. Il hésita à l'ouvrir puis l’ouvrit. Dans la malle il y avait pleins de beaux objets, je regarda par dessus son épaule, il y avait plein de chose. Un peu curieuse je lui demanda :

- Ça vient d'où tout ça?

_ Eleanorà... Et vous?
_ Androclès.
Androclès n’osa pas fouiller dans la malle tellement il était triste. Il ne bougeait plus les yeux fixés sur le coffre. Quand Eleanorà demanda:
_ Ça vient d'où tout ça?
Cette parole fit couler quelques larmes sur la joue de l'amiral. Il ne plissa pas le visage mais ferma seulement les yeux en la laissant couler sur sa joue. Sans se retourner pour ne pas qu'Eleanorà voit qu'il pleurait, il annonça:
_ On m'appelle l'Atlante... Sais tu pourquoi?

Il me répondis:

- Androclès.

Je me rapprocha de lui et vit qu'il pleurait. J'étais quelque peu gêner de le voir dans cette état. Qu'avais-je dis mal? Je ne savais pas trop. Je cherchais se que j'avais plus faire quand il me demanda :

- On m'appelle l'Atlante... Sais tu pourquoi?

J'hésita avant de répondre, l'Atlante, je n'avais jamais entendus se nom. Je lui répondis :

-Non je ne sais pas... Pourquoi on vous appelle comme ça?

Je sortis un petit mouchoir rose pâle et je lui tendit pour qu'il essuie ses larmes. Je voulais en savoir plus sûr lui maintenant qu'il m'avait poser cette question. J'attendis sa réponse regardant de plus près les objets du coffre.