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Hadès

Hadès

Localisation : Eh oui, j'ai un trône en os. Qui dit mieux ?
Occupation : Je regarde vos petites mines déconfites et j'écoute vos doléances avec un air ennuyé
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MessageSujet: Pleased to meet you / Hope you guess my name ♪ Pleased to meet you / Hope you guess my name ♪ Icon_minitime1Mar 27 Déc 2016 - 16:07


   Hadès
 

Pleased to meet you / Hope you guess my name ♪ Signa10

I- Carte d'identité
  

Sous-type: Olympien
Nom: Hadès
Surnom: La périphrase qui vous fera plaisir ; "Par pitié j'ai trois enfants" est fréquent mais un peu lourd.
Symboles:La corne d'abondance, la Kunée, Cerbère
Attributs: Régner sur les morts. Les souterrains et les richesses qu'ils abritent (comestibles ou cailloux qui brillent).
Pouvoirs: La mort étant un individu capricieux et fantasque, on ne peut pas vraiment dire qu'Hadès ait un quelconque pouvoir sur elle. Ce n'est pas vraiment son affaire si les mortels meurent, ou rarement. Il ne s'occupe que de ceux qui ont déjà rendu l'âme.
Les mânes des morts lui sont aussi familières que ses propres mains, et aussi malléables que de la terre glaise. Hadès pourrait faire déferler sur terre des légions d'âmes errantes en claquant des doigts ; c'est sa prérogative la plus terrifiante.
L'affinité d'Hadès avec la roche est un peu plus légère ; bien que l'on confonde depuis longtemps Hadès et l'Hadès comme une seul entité, les tremblements de terre sont l'affaire de Poséidon.
Lieu de résidence : Son palais, au fond du Tartare.
Particularités: Côte de popularité assez faible dans toutes les couches de la population.






II- Vous, votre vie, votre oeuvre.


HISTOIRE


La naissance d’Hadès fut un éclair de lumière ; et puis, de nouveau l’obscurité. La seconde obscurité était différente de la première parce qu’y vivaient les voix. Trois voix d'abord, plus importantes que les autres. Elles étaient ses compagnons d'infortune, et ses seules interlocutrices.
Plus faibles, plus étouffées, plus mystérieuses étaient les voix du dehors, qui arrivaient par bribes décousues, et parlaient souvent de ce que l'on ne comprenait pas.
Plus que quiconque, Cronos fit l'éducation de ses quatre aînés, à chaque fois que sa voix résonnait en lui-même. Par ses dialogues avec leur mère, ou les autres titans, ils appréhendaient le monde. Parfois, Rhéa s'adressait à eux, durant le sommeil de son mari. Il apprirent leurs noms, et qu'ils avaient été privés de ce qui leur revenait de droit. Ils surent également, lorsqu'un poulain, puis un rocher les eurent rejoints en lieu et place de leurs frères, que cette situation avait enfin une chance de changer.

Hadès et ses trois soeurs avaient grandi, alors. Rhéa leur dit de se tenir prêts. Et, lorsque Zeus leur apporta enfin la lumière, ils l'étaient, prêts.

La guerre dura dix ans. A son terme, Hadès se vit proposer une part de ce monde de lumière, celui dont on l'avait privé si longtemps, et sur lequel on lui permettait désormais de régner. Mais ce monde n'avait été pour lui que celui des tyrans et des guerres. Il ne voulait pas être un second Cronos ; il ne voulait pas de ce monde agité et violent et de ses incessants jeux de pouvoir, tout lumineux et chaud soit-il.

Les enfers sont calmes ; les enfers sont simples. On s'y installe pour observer le chaos du dehors, et l'obscurité rappelle celle de temps plus paisibles.

Hadès reste en retrait des affaires de la surface, et certains des éléments les plus jeunes de l’olympe le connaissent à peine. On le pense solitaire, excentrique, voire parfois méchant. De fait, si on l’aperçoit parfois au détour d’un couloir, c’est rarement pour recevoir un bonjour amical.



L'imaginaire mortel connait surtout Hadès à travers de vagues anecdotes. Vous avez peut être entendu parler du sauvetage de Thésée, et vous entendrez probablement dans le futur parler d'Orphée.
Il existe en fait, entre deux pages blanchies de larmes et de cendre, un conte en couleurs dans le volume austère qui retrace l'existence d'Hadès. Ce bref récit commence par une question.

Les pierres tombent-elles amoureuses entre elles ?
La question est à double tranchant. D'une part, il est impossible de savoir si les pierres sont capables de sentiments, puisqu'elles n'ont aucun moyen de les exprimer. Certes. Mais, à supposer qu'une pierre puisse aimer, tomberait-elle amoureuse d'une seconde pierre ? Son regard minéral, immobile, froid, ne serait-il pas, au contraire, attiré par ce qu'il ne peut pas atteindre ? Par la vie, par la couleur, par la beauté, par la lumière ?
Laissez moi vous donner mon avis. Si une pierre était jamais tombée amoureuse, ç'aurait été de Perséphone. Une telle créature de lumière, par sa seule présence, pouvait allumer dans le plus gelé des glaciers, ce genre de petite étincelle chaleureuse qui vous retourne tout entier.

Et pour cause. Les glaciers ont un modèle, et ce modèle règne sur les morts. Un beau jour, il tomba effectivement amoureux, et justement, de cette très précise demoiselle.

Alors, flèche d'Eros ? Machination divine ? Destin ? Hasard ? Hadès n'a jamais été homme à tergiverser. Peu lui importait, en fait.
A peine croisa-t-il Perséphone qu'une tout autre préoccupation lui occupait l'esprit.

Que faire ? Il était là par hasard. Il repartirait d'ici une poignée de secondes, et il ne comptait pas revenir. Il n'allait pas expliquer quoi que ce soit à ces nymphes écervelées, et d'ailleurs il n'avait pas pour habitude de perdre son temps à discuter pour rien.
Alors, Hadès adressa un haussement d'épaules à cette conspiratrice indiscrète qu'était Aphrodite, et, profitant de la surprise générale, embarqua Perséphone au nez et à la barbe de soixante nymphes effarées. Pour l'anecdote, il leur fit même coucou en partant, et d'aucuns racontent que plusieurs d'entre elles virent leurs espoirs déçus à jamais.
Enfin.

Que raconta Hadès à sa nièce, lui qui ne pouvait décidément pas se résoudre à la laisser le quitter ? Lui conta-t-il monts et merveilles ? Lui promit-il une vie de souveraine, ou mieux, l'opportunité de se libérer enfin des complots de sa mère et des convoitises des hommes ? Peut-être fut-il, comme il le lui arrive rarement, sincère, et lui avoua-t-il qu'elle avait pris racine dans le fond de son cœur, qu'il doutait que qui que ce soit d'autre ne la mérite jamais. Que les pleutres, les goujats et les avides de toutes sortes, appâtés comme autant de papillons de nuit, finiraient par ne plus lui laisser de repos, jusqu'à ce que les nymphes ne soient plus en mesure de faire face. Qu'il lui offrait de l'aimer, vraiment, comme personne ne pourrait jamais le faire ni ne l'avait jamais fait.
Ou peut être se contenta-t-il de menacer de massacrer tous ceux qu'elle connaissait.
Toujours est-il que Perséphone expliqua par la suite à Zeus, à tous ceux qui espéraient son retour, à sa mère, que les immuables coutumes des dieux la tenaient auprès d'Hadès. Et point final.

Aujourd'hui, le temps a passé. Les hommes ne se rappellent plus d'un temps ou les saisons n'auraient pas été rythmées par les allers et retours de la déesse des enfers.‏ Et, dans les tréfonds, il arrive parfois qu'une pauvre âme soit graciée, par le bon vouloir de Perséphone.




PERSONNALITÉ

Hadès est un être complexe et secret ; peu de gens peuvent se targuer de le connaître. Pour la multitude, il n'est qu'un nom, une formule que l'on murmure pour maudire, une ombre qui plane toujours mais que l'on préférerait ignorer. On raconte qu'Hadès est juste, de la manière la plus impitoyable qui soit. On dit aussi qu'il est patient. Après tout, il n'est homme qui ne finisse tôt ou tard dans ses mains.

Mais laissons les mortels et leurs légendes ; ils ne savent rien, après tout, n'est-ce pas ? Parlons de l'Olympe. L'olympe conjecture qu'Hadès est juste, de la manière la plus impitoyable qui soit. On n'est par contre, pas certain de sa patience. Il vit reclus dans son royaume de ténèbres, ce qui paraît incompréhensible à la plupart. Il assiste bien parfois aux réceptions, ou monte s'entretenir avec Zeus et les autres de l'état du monde. Depuis bien longtemps, il est toutefois presque impossible de le retenir assez pour s'entretenir avec lui. Il ne fait presque plus que passer, au point que pour les jeunes, il est presque une légende.
L'Olympe ne sait pas grand chose.

Les morts ne craignent pas vraiment Hadès. Une partie d'entre eux le hait ; une autre, aux Champs-Élysées, le salue quand il passe, et sait qu'il répond toujours d'un signe de la main. La grande majorité est indifférente, à lui comme à tout. Certains lui ont parlé ; l'ont désespérément hélé en l'apercevant par hasard, ou ont obtenu audience. Ceux-là ont pu le trouver agacé, patient ou insensible. La plupart ne sont pas plus avancés qu'avant.

Et des individus qui ont échangé plus de deux mots avec le seigneur des ombres, ceux-là qui ont obtenu une véritable interaction, me direz-vous ? Il doit bien parler, de temps en temps, enfin !

De fait, Hadès est bien le maître inflexible de l'en dessous. Celui qui fait régner une justice presque aveugle, écrase sans sentimentalisme ceux qui lui font obstacle, décide du sort des âmes comme on pèse le froment. Celui qui observe et reste en retrait. De près, il est naturellement caustique, direct comme un dirigeant peut l'être, pondéré dans ses décisions. C'est un peu morne me direz-vous. La fermeté, même avec un brin de cynisme latent, ça manque un peu de piquant tout de même.

Il faut attendre une étincelle. C'est peut être ce brin d’impertinence, quasi-imperceptible d'ordinaire, qui prend alors le dessus. Il faut dire qu'Hadès n'est pas friand de formalités. Il n'en attend jamais, ne porte ni sceptre ni couronne, et n'utilise pas toujours les chaises de la manière la plus conventionnelle. Parfois, il suffit d'un petit déclencheur. Une perche, une occasion, la perspective simple de s'amuser. Ah, alors, il faut le voir donner une pichenette dans un circuit humain de dominos, déclencher une hécatombe en riant , ou simplement rire aux dépends du mortel qui passait là par hasard. Rien n'est plus plaisant que de bousculer un peu la sécurité de ceux qui voient le monde d'un oeil simple. En particulier si cela peut les faire ouvrir les yeux sur l'absurdité de celui-ci. Et s'ils meurent, ah, s'ils meurent, tant pis. Mieux vaut finir en feu d'artifice que de couler de longs jours inutiles.

C'est que, dans le fond, Hadès aime les mortels. Il aime les pousser à bout, en général sans supprimer ceux qui ne sont pas directement nuisibles à son humeur. Il aime les voir improviser, courir en tous sens, pas toujours à raison, et parfois en pleins murs. Il aime les voir vivre, ce que les dieux ne font pas vraiment, et il affectionne tout particulièrement ceux qui tentent de s'émanciper de ces maîtres stupides.
Il aime aussi quand ils meurent. C'est quelque chose d'un peu égoïste. De l'avidité, peut-être. Un paradoxe : il aime les voir voler, et il aime les épingler par les ailes, éternellement figés. Sur ce point là, il est toutefois patient : tout autant qu'on peut l'être, avant l'inexorable.  

Le problème croissant d'Hadès réside toutefois dans la lassitude. Avec le temps, les schémas se répètent, les humains se ressemblent, tout prend une teinte grise. Les olympiens ressemblent à des enfants ; les mortels, à des grains de poussière.

Heureusement que ces derniers écrivent des livres. Ça fait encore passer le temps.



PHYSIQUE


Hadès est, comme tous ses collègues, susceptible d’apparaître sous toutes sortes de formes et couleurs. Ceci dit, il a tout de même ses petites habitudes. Sur l’Olympe et sur ses terres, on le connaît comme un homme entre deux âges, grand, que la chevelure blanche désigne comme un fils de Cronos. De loin, on peut remarquer son attitude princière : importante, avec un petit quelque chose d’impertinent, dans la démarche peut être. Ou bien est-ce un sourire ? Une inclinaison de la tête ?  Approchons-nous un peu. De plus près, c'est un regard qui nous harponne. Un regard dur, inquisiteur, qui vous saisit à l’improviste et répugne à lâcher prise. Que l’on soutient sans trop savoir pourquoi, et sans en avoir vraiment très envie. Pour tout vous dire, il serait d’un bleu vif, comme une matinée d’hiver.

C’est un visage très expressif, que celui du seigneur des enfers. Il est souvent sérieux, mais il suffit de le voir se fendre d'un sourire cruel pour comprendre que le propriétaire ne manque pas d’un certain sens de l’humour. Soyons clair, Hadès est terrifiant quand il s’y met, et tout le monde sait qu’il le fait exprès.

Finalement, Hadès dégage peut-être quelque chose de paternel. Ce doit être cette chaleur qui émane de lui, cette attention pas tout à fait dissimulée par ses allures autoritaires.




III- Hep, vous là bas, avec le clavier ! Papiers.


(Bienvenue ♫ ! Tout est facultatif, bien sûr.)
Petit nom: Claire
Pourquoi avez vous choisi ce personnage ? https://youtu.be/cetkMG2fyro
Avez-vous lu le règlement ? Prenez, prenez mon mépris, vils règlements.
Un commentaire sur le forum ? Le plus beau que de ma vie j'ai vu.

N'oubliez pas d'entrer le lien de votre fiche dans votre profil sans plus attendre !!!

Fiche codée par Umi sur Epicode.
  
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