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Kholos, le thrace

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MessageSujet: Kholos, le thrace Kholos, le thrace Icon_minitime1Mar 23 Aoû 2016 - 14:26


 
Carnet de bord


KHOLOS


 

« Il est des batailles qui ne se remportent au glaive. »
Race : Humain
Attributs : Guerrier thrace exilé
Habitat : Nomade - Principalement autour d'Athènes

 
 
Précédemment, sur Olympus Tales...

Cela fait trois années entières que l'épouse de Kholos est décédée. Hantée par la honte et le chagrin, le thrace ère désespérément sur les terres grecques sans réel but ni raison de vivre. Durant ses péripéties, il réalise quelques besognes pour certains seigneurs grecs et jouit d'une petite notoriété, principalement aux alentours d'Athènes.

Admiratif de la déesse Athéna - bien qu'à l'origine il ait été forcé - Kholos lui voue un véritable culte. Il a eu l'immense privilège d'en faire la connaissance et lui offre régulièrement des sacrifices, espérant que la déesse tienne parole en lui apportant son soutien futur dans le but de prendre sa vengeance sur le meurtrier de sa femme.

Il se trouverait actuellement à proximité de la ville d'Athènes.
 
 

MES RPS

1. Forêt environnante ft. Artémis [en cours]
Consulter le roleplay
Kholos approche d'Athènes accompagné d'un taureau majestueux qu'il s'apprête à sacrifier en honneur de sa déesse, Athéna. Ralenti et éprouvé par la pluie diluvienne qui s'abat sur la région, il trouve refuge dans une cavité rocheuse où il décide d'attendre de meilleures conditions météorologiques.
Il fait la connaissance d'Artémis, déesse de la chasse, de la lune, protectrice de la nature et décide d'en apprendre plus à propos de l'Olympe et des divinités qui y règnent en maitres.



LA CHRONOLOGIE


- À l'âge de huit ans, il entame l'initiation à l'art du combat au glaive et à mains nues en Thrace, au sein de sa tribu : les Medi.
- À douze ans, il pourfend son premier adversaire et devient le champion de sa génération au sein de sa tribu.
- À dix sept ans, le mariage de Kholos et de Seryana est annoncé.
- À dix huit ans, Kholos et Seryana sont unis dans un mariage qui scelle la paix entre la tribu Medi et les Gètes du nord. Kholos tombe amoureux de son épouse et réciproquement.
- À vingt cinq ans, Kholos et son épouse sont lasses de se contenter de quelques jours ensemble chaque année. Ils se concertent et décident de fuir leur vie dans le but de trouver refuge au sud, en Grèce. Interceptés, Seryana et égorgée sous les yeux de son époux par le chef de la tribu Medi. Ce dernier mutile l'avant bras gauche de Kholos avant de l'abandonner sur une plaine désertique afin qu'il se meurt. Le thrace prend la direction du sud comme il l'avait prévu avec sa défunte épouse.

© Code de
Anéa
pour N-U



Dernière édition par Kholos le Jeu 25 Aoû 2016 - 21:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Kholos, le thrace Kholos, le thrace Icon_minitime1Mar 23 Aoû 2016 - 19:04


 
Carnet de bord


KHOLOS

Mémoires d'un guerrier

 




Année de vie 26

 
 
La déesse Athéna

Une longue et difficile année s'était écoulée depuis la disparition de son épouse, ainsi que celle d'une partie de son bras gauche. Depuis, Kholos avait repris du poil de la bête, comme qui dirait. À l'aide d'un système ingénieux, il avait réussi à fixer un bouclier à son bras gauche mutilé. De cette façon, même s'il était presque condamné à le porter nuit et jour, il avait la possibilité de conserver ses aptitudes au combat d'antan. Ainsi, le thrace était parvenu à survivre dans les terres arides dans lesquelles l'avaient jeté les siens, son peuple. En une année, il avait développé une haine sans limite envers les chiens qui l'avaient abandonné sur ce sol hostile à toute vie. Néanmoins, il se trouvait maintenant sur les terres grecques, non loin au sud du Mont Olympe.
Pour survivre, il avait éprouver nombre de terribles souffrances. La plaie infectée de son bras l'avait fait souffrir durant des semaines avant qu'il ne parvienne à prendre le dessus sur ses maux, sans omettre la faim et la soif qui l'avaient torturé des mois durant. Parfois, il tombait sur une carcasse qu'il partageait avec les rapaces, d'autres fois il avait la chance de pouvoir chasser un rongeur ou un chien. Difficile dans ces conditions de rêver d'une vie meilleure sans être obsédé par l'idée de prendre sa revanche sur les meurtriers de sa bien aimée.
Perché sur un rocher d'une bonne taille, non loin de l'immense montagne des dieux, il observait le brouillard qui dissimulait une grande partie du royaume des dieux. Impossible d'entrevoir ne serait-ce qu'un bâtiment, ou une décoration, bien que ça aurait été un magnifique souvenir pour Kholos. Il se contenta d'admirer l'épaisse fumée blanche qui dansait sous le vent et formait d'amusantes silhouettes. Le thrace esquissa un sourire avant de se décider à se remettre en marche. Il bondit de son perchoir et atterrit sur la terre ferme. Ajustant soigneusement son plastron doré, il entama sa marche, dos à l'Olympe. Il prit la direction du sud en suivant un sentier probablement empruntés de façon occasionnelle par des serviteurs des dieux. C'est ce qu'il supposa, bien qu'il n'y connaissait absolument rien sur la culture des grecs. Sur le chemin, il s'arrêta face à un panneau qui indiquait la direction de Delphes. Selon lui, Delphes devait être une ville importante pour être ainsi indiquée : il s'empressa d'en suivre la direction en espérant trouver refuge là-bas.

Alors qu'il marchait tranquillement, sifflotant des airs thrace tout en admirant la flore qui l'entourait, un éclair vint briser l'harmonieuse mélodie qui se jouait autour de Kholos. Il s'arrêta net, empoigna son glaive et remonta son bouclier devant lui tout en balayant les alentours avec ses yeux. Ces derniers se posèrent sur une silhouette féminine, à la fois magnifique et gracieuse, envoûtante et effrayante en un même temps. En se basant sur l'étrange sentiment qui lui parcourait le corps comme un vent glacial d'hiver, le thrace se jeta à genoux devant l'étrange entité qui se tenait devant lui, brillante comme mille cristaux.

« Je suis la Déesse Athéna. Relève-toi, mortel. »

Il s'exécuta sans un mot. Bien qu'elle était à la fois sublime et terrifiante, il ne connaissait rien aux dieux grecs. Il n'avait pour coutume que celles de son peuple et il se retrouvait bien bête face à la réalité des choses : ses croyances étaient totalement erronés, les dieux grecs étaient bien réels et la perfection de soi était un idéal absolument absurde qu'il avait suivi durant toute sa vie. Un mélange de haine et de frustration l'envahit,  il se sentait terriblement bête d'avoir cru en de telles inepties tandis qu'il se trompait lamentablement de voie. Humblement, il se présenta à son interlocutrice.

« Je suis Kholos, déesse. C'est.. absolument dingue. »

Il n'en croyait pas ses yeux, pourtant telle était la réalité. La déesse esquissa un sourire timide au thrace avant de s'approcher de quelques pas dans le but d'être mieux entendue par ce dernier. Son visage était d'une beauté unique, les traits fins de son visage mettaient en valeur de magnifiques yeux noisettes en amende, un nez long et fin aux courbes harmonieuses et une lèvre pulpeuse admirablement dessinée. Il n'y avait aucun doute pour le mortel : Athéna était une déesse à la perfection comparable à nulle autre. Cette dernière leva lentement la main droite, d'un geste gracieux et subtile, comme si elle ordonnait au thrace de se taire et d'écouter. Elle s'élança : « J'ai suivi tes péripéties, le thrace. Tu es à la fois sage et sanguinaire, calme et intrépide. Tu te bat comme personne. J'aime te voir combattre. Honore mon nom et tu auras ta vengeance sur l'assassin de ton épouse. Ignore mes instructions et tu connaitra mille périples qui t'entraineront au fond des Enfers. »

La voix de la déesse était profonde et puissante, il l'aurait entendu s'il se trouvait à trente pieds de cette dernière. Il n'aurait osé la contredire pour rien au monde, se contentant d'acquiescer d'un lent mouvement de tête. Comment aurait-il pu refuser d'obéir à un tel ordre ? C'était impossible. Il sourit à la merveille qui se tenait devant lui avant de s'incliner doucement : « Je me battrai pour vous, Déesse. J'honorerai votre nom et vous serai fidèle. Vous avez ma parole d'homme. » Bien qu'il était effrayé à l'idée de se battre dans le but de la divertir, il se consolait à l'idée de voir l'assassin de sa femme périr sous le poids de son glaive dans un effroyable bain de sang. D'une certaine manière, il était satisfait de ce pacte avec Athéna bien qu'il lui était quelque peu imposé.
 
 

 
 
Un problème de cyclope

Les cyclopes sont vraiment de très étranges créatures. Bien qu'il en existe quelques uns qui soient relativement pacifiques, la plupart de leurs congénères sont de véritables machines à tuer. En bref, ces saletés ressemblent grossièrement aux hommes en plus grand, parfois beaucoup plus grands. De véritables bêtes de muscle (et surtout de gras), ils sont capables d'arracher des arbres ou de démembrer un guerrier avec leurs petits doigts. Charmants, n'est-ce pas ?
L'un de ces affreux était connu dans la région de Delphes : il pillait les élevages et les cultures, volait les commerces et détruisait les chalets. Ce nuisible, ce "parasite" portait le charmant nom de Neneye (que vous êtes libres de prononcer comme vous le souhaitez). Parfois, quelques héros se risquaient à l'affronter de toutes les manières possibles : au glaive, à la lance, à l'arc, à la catapulte ou à la baliste. Pourtant, chaque fois, ces derniers des mohican se faisaient lamentablement écrasés, déchiquetés, dévorés ou démembrés, si bien que le royaume commençait à désespérer.

Kholos, qui voyageait depuis quelques jours depuis le nord - tout en batifolant entre deux beuveries - arriva dans un petit village non loin de la cité de Delphes. Il pénétra les lieux en observant les citoyens apeurés qui marchaient d'un pas rapide d'un point A à un point B : ils sortaient de chez eux, fonçaient chez le boulanger et retournaient à toute vitesse dans leur demeure. Surpris, le thrace s'approcha d'un vieillard gâté à la longue chevelure grise abimé qui touchait le sol et abritait probablement innombrables petites bêtes. Le vieil homme frappait ses joues de ses poings en baragouinant des mots étranges que le thrace ne parvenait pas à comprendre. À hauteur du vieux fou, il posa une main sur ce dernier avant de lui dire d'une douce voix : « Du calme, vieil homme. Tu es en sécurité ici. Qu'est-ce qui vous arrive, à tous ? » Les rues se remplissaient et se désertaient aussi-tôt, les chaumières s'allumaient au milieu de certaines bâtisses détruites ou autrefois incendiées. Les citoyens semblaient souffrir d'un problème de bandit, ou quelque chose de comparable.

Le vieillard se tourna en direction de notre héros : « C'est Neneye, le cyclope. Il détruit ! Il dévore ! Il incendie ! Il déchiquète ! Rien ne résiste à son passage ! Oh, le-.. le voilà ! FUYEZ !! » s'écria t-il. À peine avait-il prononcé ces mots qu'il avait détalé tandis que l'obscurité s'abattait sur Kholos. Il se retourna brusquement et fit face à un molosse. Une immense carrure de déménageur d'au moins trente ou quarante pieds de haut. Des muscles saillants recouverts de graisse et de peau ainsi qu'un oeil immense au milieu du front. Une vue à la fois effrayante et écœurante que le thrace peinait à tenir. Pourtant, dans un élan de courage - et peut-être de bêtise - il dégaina son glaive tout en se remémorant les paroles d'Athéna : elle l'aiderait à être victorieux s'il l'honorait. L'occasion se présentait désormais, impossible de la décevoir ! (à suivre...)
 


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