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Éphémères, superflus, mortels [ft Éris]

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Morphée

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MessageSujet: Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Icon_minitime1Mar 7 Nov 2017 - 23:14

La barque de Charon vogua une nouvelle fois en direction du pré d'Asphodèle avec à son bord une autre fournée d'âmes humaines dont le corps avait récemment été détruit à la surface. Tous ces fantômes fraîchement jugés ressemblaient encore à des êtres humains, avec leurs caractéristiques et traits qui leurs étaient propres. Le temps se chargerait de faire disparaître ses différences pour ne laisser errer au sein des Enfers que des silhouettes brumeuses qui remettrait en doute le fait que ces masses informes eussent un jour été des hommes et des femme.

Assis sur les bords du Styx, j'examinais avec attention chacun des défunts à la recherche d'un visage connu, celui d'une jeune femme qui fut un jour princesse de Corinthe. Certains disaient qu'elle avait été chassée de la cité après avoir attisé la colère des dieux, d'autres prétendaient qu'ils l'avaient vue errer sur les routes en direction du nord mais la majorité affirmait qu'elle avait rejoint de le royaume d'Hadès, pour leur plus grand bonheur. Fut un temps où j'estimais énormément cette femme et ne pas savoir ce qu'il était advenu d'elle me tourmentait bien plus que je ne l'aurais voulu. Alors j'attendais là, sur le bord du fleuve, à guetter le passage d'une mortelle dont l'heure n'était peut-être pas encore venue.

À la surface, la nuit était tombée et chacun de mes frères s'échinait à distribuer songes et cauchemars aux peuples de la Grèce. J'aurais dû agir comme eux mais je n'en avais pas le cœur, je voulais simplement rester seul un moment, loin des critiques et des moqueries. Et pourtant, même ce moment de calme on me le refusa puisque quelqu'un approchait dans mon dos. Je tendis l'oreille, tentant de reconnaître des bruits de pas, comme si cela me permettait d'identifier le nouvel arrivant. Mais qui d'autre qu'un enfant de la nuit pouvait se balader à cette heure dans un endroit aussi macabre que les bords du Styx ? Mon regard ne quitta pas l'embarcation du passeur et c'est sans savoir à qui je m'adressai que je lançai cette remarque :

- Regarde tous ces humains... On s'échine à rendre leur vie agréable, à les protéger à leur faciliter la vie et pourtant, à la fin, tous se retrouvent ici. À croire que nos efforts ne servent à rien...

Je finis par me tourner vers le dieu qui approchait, où plutôt la déesse en l'occurrence, et son identité m'arracha un léger rire. S'il y en avait bien une qui ne se souciait nullement du sort des mortels, c'était bien la Discorde. Il suffisait de rencontrer au moins une fois ses enfants pour en être convaincu. Je lui souris néanmoins, l'invitant à s'approcher.

- Bien le bonsoir chère sœur... Veux-tu te joindre à moi ou préfères-tu déclencher une nouvelle guerre avant l'aube ?
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MessageSujet: Re: Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Icon_minitime1Sam 11 Nov 2017 - 12:35

La Discorde était de sortie. Elle longeait les eaux du Styx, se laissant bercer par la douce mélodie qu'était celle produite par les plaintes des morts. Il s'agissait sûrement d'âmes qui tentaient de révoquer le jugement des trois. En général, ce genre de récalcitrants n'étaient que peu déterminés. Eris affectionnait le Styx en raison de la courte distance qui séparait sa rive de la grande résidence de la divinité. Son préféré restait tout de même le Cocyte. Les lamentations y étaient plus longues, plus pitoyables ... Elles étaient délicieuses, exquises. Lorsque la déesse du Chaos terminait une journée épuisante passée avec ces misérables mortels, elle aimait faire le détour pour se rendre au Cocyte, se repaissant des pleurs à la manière d'une anthémis qui se gorgeait de soleil. Elle profitait des cris en laissant son regard vert se faire guider par le courant calme du fleuve entourant les profondeurs.

Aujourd'hui, elle n'avait pas envie de faire du chemin. Elle préférait donc se promener le long du Styx. Les plaintes étaient plus lointaine, mais elles restaient apaisantes. Un cortège de nouveaux-morts passait non loin d'Eris, Charon le guidant. Quel ennuyeuse profession que la sienne ... En revanche, c'était très agréable à regarder. Les âmes sur la barque avaient encore leur forme humaine, qu'ils perdaient peu à peu avec le temps, se mêlant aux autres âmes des Enfers. Quelle fadeur. Il n'avait rien de plus monotone qu'un vieux mort. Eris avait remarqué un jeune homme qui lui tournait le dos, assis sur les berges du fleuve sacré. Elle le reconnut grâce à ses ridicules ailes de papillons. Il s'agissait de Morphée.

Ce "dieu", si l'on pouvait l'appeler ainsi, était celui dont le domaine était les Songes. L'on raconte qu'il maîtrisait l'art divin qu'est la métamorphose mieux que presque personne. En effet, selon certain dires, il pouvait même prendre la forme des êtres chers de ces pauvres mortels, sans même les connaître. Généralement, Eris n'avait aucune estime pour ses congénères. Morphée occupait une place négligeable dans la considération de la déesse en raison de ce pouvoir ... Ce qui était déjà bien.

Ce dernier semblait avoir senti une présence dans son dos. Aussi, il déclara à la Discorde :

- Regarde tous ces humains... On s'échine à rendre leur vie agréable, à les protéger à leur faciliter la vie et pourtant, à la fin, tous se retrouvent ici. À croire que nos efforts ne servent à rien...

Le visage limpide de la déesse du Chaos fut troublé par un sourire en coin. Apparemment, il ne savait pas à qui il s'adressait. Elle ne prit même pas la peine de répondre à cette remarque qui ne la concernait certainement pas. Morphée n'était pas à blâmer, il tournait le dos à la divinité ... Lorsqu'il se retourna, il lui sourit. Il l'invita même à s'asseoir auprès de lui. Eris s'approcha lentement, mais une fois à son niveau, elle refusa de s'asseoir. A choisir, elle préférait que les gens à qui elle s'adressait soient plus bas qu'elle. Simple question de préférences ... Elle lui répondit, en fixant la barque qui s'éloignait lentement d'eux.

-Bonsoir Morphée. Ce soir je reste aux Enfers, les mortels sont trop éreintants pour mon humeur actuelle. En parlant d'eux, ont-ils beaux rêves ce soir ?


Elle resta debout, son regard hautain toujours posé sur les nouveaux-morts qui se dirigeaient vers les prés.
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MessageSujet: Re: Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Icon_minitime1Sam 11 Nov 2017 - 18:45

Je n'attendis pas que ma soeur me réponde pour reporter mon regard sur la funeste barque qui transportait de nouveaux défunts, mais je ne reconnus en aucun les traits de celle que je cherchais. Je soupirai d'impatience. Au moins, l'attente serait plus divertissante avec Éris pour compagne, bien que je doutais fortement que notre conversation finisse sur une note amicale. Que pouvais-je bien attendre d'une discussion avec la Discorde ? La dernière fois que j'avais tenté de comprendre la manière dont fonctionnait mes frères et sœurs, je m'étais retrouvé avec une dague dans le cœur et une ville à feu et à sang, une expérience peu concluante. Et, fou que j'étais, voilà que je m'apprêtais à commettre la même erreur, comme si je m'imaginais pouvoir trouver un cœur derrière cet aura de haine. Tout cela n'était qu'une tentative vouée à l'échec. Et pourtant, je me trouvais là, essayant de lancer une conversation avec l'une des plus dangereuses de mes sœurs.

Elle déclina silencieusement mon offre de s'asseoir à mes côtés et préféra rester debout, certainement pour le plaisir de faire le contraire de ce qu'on lui demandait, à moins que ce ne soit pour me surplomber ? Qu'importe, je n'avais pas envie de prouver ma supériorité ce soir, raison pour laquelle je restai assis, le regard toujours dirigé sur la rive opposée.

Je fus presque surpris que mon interlocutrice s'intéresse un tant soi peu à mes activités journalière, sauf s'il s'agissait de la seule chose qu'elle connaisse sur mon compte. Morphée, dieu des rêves et larbin de Zeus, quelle réputation... J'affichai cependant un léger sourire pour ne laisser transparaître mes sombres pensées et répondis sur un ton las :

- Je suppose si mon millier de frères accomplit la tâche qu'on leur a assigné. C'est ça l'avantage à avoir des centaines de semblables : personne ne remarquera mon absence... Et tant mieux ! Je n'ai aucunement l'intention de visiter les mortels cette nuit.

Avoir mille remplaçants présentait bien des inconvénients, mais il arrivait que je puisse tourner cette situation à mon avantage. Des dizaines de dieux à qui déléguer une mission que Zeus m'avait d'abord assignée, et aucun pour oser me contre-dire : autant en profiter.

- Et je suis sûr que les mortels te seront reconnaissants de les laisser dormir paisiblement cette nuit...


Nouveaux défunts dans la barque, toujours pas elle. Me trouvais-je vraiment au bon endroit ? Peut-être avait-elle survécu tout compte fait... Je jetai un regard en coin à ma soeur, me demandant si je voulais vraiment poser une telle question à la Discorde. Mais puisque nous n'avions jamais vraiment eu une conversation aussi longue que cette nuit et que je ne connaissais d'elle que les rumeurs qui m'étaient parvenues, autant profiter de l'occasion pour discerner le vrai du faux.

- Sur ta longue existence, il ne t'est jamais arrivé de t'attacher à un mortel ?

Ou bien étais-je vraiment le seul dieu du panthéon à me soucier d'eux ?...
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MessageSujet: Re: Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Icon_minitime1Mar 14 Nov 2017 - 21:24

Ah, oui ... Eris avait oublié que son interlocuteur n'était même pas le seul dieu de son domaine, contrairement à elle. En effet, il en existait mille des comme lui. Il était apparemment le principal de ce millier de dieux. La Discorde préférait cette version, ne pouvant pas supporter l'idée s'adresser à quelqu'un d'insignifiant. Elle commençait à se lasser de la barque, qui atteignait à présent de ridicules proportions en raison de la distance. Ses yeux d'émeraude se posèrent donc sur l'eau sacrée du Styx, légèrement agitée par la traînée laissée par Charon. Lorsque Morphée la remercia à la place des mortels, elle fit un sourire aussi faux que convaincant, sans bouger son regard, sans ciller ... jusqu'au moment où le prince des songes lui posa cette question :

- Sur ta longue existence, il ne t'est jamais arrivé de t'attacher à un mortel ?

Pendant environ cinq secondes, un silence régna. Eris pensait qu'il allait poser une autre question, qu'il allait se corriger, ou qu'il plaisantait ... Il ne semblait pas se reprendre. Alors la déesse du Chaos arracha son regard du fleuve pour le poser sur le visage du Dieu, pour y déceler une quelconque ironie ... et, lorsqu'elle comprit qu'il était sérieux, elle laissa s'échapper un léger rire hypocrite, condescendant et entendu. Comment avait-il pu se poser une telle question ? Auprès d'elle ? Elle fit mine de reprendre son sérieux, puis elle reprit calmement :

-Je suis sûre que tu connais la réponse ... Aussi je ne vais pas gaspiller mon énergie à te répondre.


La Discorde n'allait pas changer les préjugés que son frère avait sur elle. Si elle l'avait voulu, elle l'aurait pu, mais elle n'en avait ni l'humeur, ni la patience. Elle reposa donc son regard sur le fleuve, ayant récupéré son air supérieur. La barque avait disparue dans un tournant pendant qu'elle regardait son voisin. Son visage était redevenu impassible, comme si elle n'avait jamais sourit. La déesse du Conflit demanda doucement, fallacieusement compatissante :

- Je suppose que cela t'es arrivé ?


Cela ne l'étonnerait pas. C'était totalement son genre. Ce qui confirmait ses conjectures, c'est qu'il avait posé la question.
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MessageSujet: Re: Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Éphémères, superflus, mortels [ft Éris] Icon_minitime1Sam 25 Nov 2017 - 21:43

Le silence qui suivit la question formait une réponse à lui seul. Non, bien entendu qu'elle n'avait jamais décelé une once d'intérêt chez les humains, ils n'étaient tous que des jouets, de simples pantins dont il était amusant de tirer les ficelles et dont on se débarrassait dès qu'ils venaient à nous lasser. Je soupirai. Il m'arrivait parfois à me demander si j'étais le seul membre de la famille doté d'un semblant d'empathie envers les mortels car Éris en semblait totalement dénuée, à l'instar de Lyssa, Thanatos, Némésis et autres enfants de la grande Nyx. À croire que ma mère en avait assez d'engendrer des dieux vengeurs et décida sur un coup de tête de mettre au monde un millier d'êtres sympathiques qui compenseraient la haine des autres divinités. Comme il est difficile de jouer les gentils dans une famille malfaisante...

J'ignorai le rire de mon interlocutrice et restai le regard fixé sur la rive opposée, aussi impassible que possible. Pourtant, je savais que mon regard me trahissait, que mes prunelles avaient perdu de leur éclat et affichaient clairement ma mélancolie. Rares étaient ceux capables de lire le fond de mes pensées en analysant les teintes variantes de mes prunelles, mais ceux qui y parvenaient pouvaient lire en moi comme dans un livre ouvert, ce que je détestais profondément. Mon regard s'assombrit encore davantage lorsque ma sœur me posa la question logique qui suivait la mienne. Bien sûr que cela m'était arrivé, je n'aurais pas posé la question sinon... Mais je n'avais aucune envie de lui parler de Danaë, comment je m'étais éprise de cette princesse corinthienne et encore moins la manière dont j'avais involontairement causé sa perte. Alors je me contentai de hausser les épaules, répondant uniquement par un très vague :

- Possible...

Lui dévoiler les détails de ma relation avec Danaë n'aurait fait qu'empirer les choses et elle aurait sans doute profité de ces révélations pour se moquer de ma naïveté et de ma tendance à m'attacher trop facilement aux mortels. Elle me raillerait pendant des siècles avec cette histoire et j'aurais regretté de lui avoir ainsi parlé à cœur ouvert. Non, hors de question que je commette cette erreur. Je ne lui laissai pas le temps de réagir et poursuivis sur un sujet moins personnel. Aidé d'un battement d'aile, je me mis debout et changeai de sujet :

- Les mortels sont fascinants, tu sais... Ils méritent mieux que d'être des souffres-douleur, certains d'entre eux du moins. Si tu apprenais à les connaître au lieu de les faire s'entre-tuer, tu comprendrais qu'ils valent la peine qu'on s'attache à eux.


Je prenais de gros risques en orientant la discussion de la sorte, conscient que je m'exposais à de nouvelles moqueries. Mais ce n'étaient pas des remarques ironiques que je souhaitais entendre comme réponse mais bien de réels argument. Un débat, oui, voilà ce qu'il me fallait pour oublier ma peine et chasser ces idées noires qui m'embrumaient l'esprit. Je fis face à Éris et poursuivis :

- Mais je suppose que cela ne t'a jamais traversé l'esprit, que tu n'en as rien à faire de ruiner des vies ou briser des existences entières. Tu es la Discorde après tout... Mais les dieux ne devraient pas passer leur temps à martyriser les mortels.


Nouveau sujet sensible et mes arguments pouvaient être écartés facilement, mais je voulais la faire parler, comprendre comment on pouvait haïr les humains ne la sorte sans qu'ils ne lui aient rien fait. En effet, je souhaitais réellement en apprendre plus sur la manière de penser de ma sœur, elle qui constituait mon parfait opposé.
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